Le chef service des évènements sportifs de haut niveau au ministère des Sports et de l’éducation physique assure la liaison ente le bureau exécutif de la Cémac et le Cameroun. A ce titre, il veille au respect des dispositions administratives et réglementaires relatives à la cinquième édition du tournoi de la Cémac.
A 24 heures du coup d’envoi de la cinquième édition de la coupe Cémac, quel est l’état des préparatifs ?
En l’état, le tournoi peut se jouer. On met la dernière main aux préparatifs. Toutes les commissions créées par le ministre des Sports et de l’éducation physique ont travaillé d’arrache pied pour accomplir les missions qui leur ont été assignées et contribuer au plein succès du tournoi de football Cémac. Beaucoup de choses ont déjà été réalisées, mais, nous ne pouvons pas encore dire que nous sommes satisfaits, car beaucoup reste à faire. Le ministre a crée un comité local d’organisation. Si chacun fait son travail, le tournoi va se dérouler du début à la fin sans incident.
Quelles sont les difficultés rencontrées au quotidien ?
Le plus dur c’est que tous les acteurs soient présents. Nous avons des confirmations des arrivées des délégations étrangères. Mais il n’y a plus de crainte à ce niveau. En plus du Cameroun qui est en place, et de la Centrafrique qui est arrivée mardi par route, tous les autres pays (Tchad, Gabon, Congo et Guinée Equatoriale, ndlr) ont donné leur accord de principe. Nous avons pris des dispositions particulières pour résoudre les épineux problèmes d’hébergement et de restauration. Nous avons retenu des structures hôtelières de qualité pour loger les pays participants. La restauration n’est pas à la charge du secrétariat exécutif de la Cémac, encore moins du pays organisateur. Il revient aux pays participants de se restaurer à leurs frais. Les hôteliers ont donné l’assurance que les prix des repas seront revus à la baisse.
La cinquième édition de la Coupe Cémac a été reportée plusieurs fois. Pourquoi ?
Vous m’embarrassez. Il s’agit du tournoi des chefs d’État de l’Afrique Centrale. On ne peut pas bousculer l’agenda de nos chefs d’Etats. C’est à eux qu’il revient de décider que la coupe Cémac est placée sous tel signe ou un autre et de fixer la date. Nous ne sommes que des exécutants. Je veux dire que notre travail se limite à l’organisation technique de la compétition.
Les différentes innovations apportées à ce tournoi ?
Des innovations vont être apportées cette année. Les primes ont été revalorisées, soit 25 millions pour la cagnotte du vainqueur. Les prix de meilleurs joueurs, meilleur buteur et meilleur arbitre… sont aussi revus à la hausse. Ces suggestions ont été validées par tous les membres. Le bureau exécutif de la Cémac compte rehausser les récompenses pour les éditions futures, question d’être en phase avec les instances du football international.
Quel est votre pronostic ?
Bien-sûr mon cœur balance pour le Cameroun qui est mon pays. Mais, en réalité, toutes les équipes de la sous-région se valent. Elles partent avec les mêmes chances de victoire pour remporter le trophée. C’est au cours de la compétition qu’on découvrira les forces et faiblesses des uns et des autres. On pourra décerner les équipes qui sont plus outillées…