Consigné dans le dossier du Cameroun pour l’obtention de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019, le Stade d’Olembé, trivialement appelé «Stade Paul Biya», traine encore le pas. L’installation sportive de 60 000 places, très souvent encline à des soucis d’indemnisation des riverains pourrait sortir des terres très bientôt.
En témoigne les effluves de l’audience accordée mardi par le ministre des Sports et l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, à Son Excellence Samuel Isopi, l’ambassadrice d’Italie au Cameroun.
La diplomate italienne est venue donner assurance à l’autorité camerounaise que l’entreprise italienne adjudicataire des travaux, le Groupe Piccini, avait déjà presque le pied à l’étrier. «Le groupe Piccini connait bien l’Afrique. La société a promis de livrer le stade en 30 mois», a confié Samuel Isopi à Cameroon Tribune, sans pour autant donner des indications sur le démarrage des travaux.
Cependant, un chef de projet a d’ores et déjà été nommé, et s’attèle avec ses collaborateurs à acheminer au Cameroun le matériel pour le démarrage des travaux.
L’on espère qu’enfin le chantier sera lancé sur le site d’Olembé, et qu’un certain nombre de contingences, notamment celle liée aux indemnisations, seront totalement dissipées.
L’on se souvient qu’en avril 2015, alors qu’une société française avait entamé un vaste terrassement sur le site, elle a été stoppée et répudiée par les populations autochtones qui réclamaeint les indemnisations ont la procédure avait été lancée depuis 2008.
Armel Kenné