Sortir vainqueur du premier défi qui attend la sélection nationale de football du Cameroun, ce samedi à Lubumbashi contre la RD Congo, l’objectif est clair dans la tête de Volker Finke, au moment où il s’apprête à lancer le stage préparatoire à ce match qui compte pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de Maroc 2015. Le technicien allemand et ses hommes rentrent en cage ce mardi, au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (Caf) de Mbankomo, près de Yaoundé, la capitale du pays.
Face à la presse ce lundi à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à Yaoundé, l’entraîneur-sélectionneur des Lions n’a pas caché ses ambitions : construire une nouvelle équipe de gagneurs. «Vraiment, le travail a commencé. C’est un nouveau départ pour nous (…) Après cette Coupe du monde (2014 au Brésil), il fallait normaliser beaucoup de choses. C’est pourquoi j’ai opérer des changements importants dans la sélection des joueurs. Il y a des joueurs qui ont prouvé qu’ils étaient vraiment compétitifs, mais on a besoin de très bons joueurs», a confié l’entraîneur.
Mise au vert sur du synthétique
Et pour être parés à passer l’obstacle congolais, le chef cuistot, Volker Finke croit avoir tous les ingrédients nécessaires pour faire des Léopards un bon dîner : ses nouveaux joueurs et son programme de stage. En effet, une fois arrivés au Centre d’excellence de la Caf, Volker Finke, son nouveau staff technique et les joueurs, auront une réunion de mise au point, puis suivra la première séance d’entraînement. Mardi, Stéphane Mbia et ses coéquipiers auront droit à deux séances d’entraînement sur du gazon synthétique du Centre dont la première se tiendra le matin, et la seconde, dans l’après-midi. Pourquoi du synthétique ? Parce qu’à Lubumbashi, «c’est ce même type de gazon, a confié le technicien. Mais nous n’allons pas travailler dessus durant tous les jours du stage. Car il y a des joueurs qui ne peuvent pas jouer sur du synthétique tout le temps. Ça fait mal», a-t-il ajouté.
Pour l’entraîneur, il faudra surtout «trouver une mentalité professionnelle», car «c’est la force d’une équipe». Plus important encore, «il faut regarder devant. Il faut changer. On va travailler avec le staff pour l’avenir, les bons résultats et la qualification à la Can», a-t-il conclu.