Trois jours après le début de la deuxième phase de préparation des Lions indomptables, l’entraîneur des gardiens des buts fait le point sur ses ateliers. Il estime que les choses se passent plutôt bien et que les gardiens dont il a la charge sont tous au top.
Camfoot.com: Comment se passe le stage qui a débuté lundi dernier parlant des gardiens de buts ?
Jacques Songo’o: Nous avons commencé à travailler au niveau de la récupération, de la musculation et de la puissance. Dès demain (jeudi, ndlr) on va aller avec douceur et essayer de faire de la récupération, et travailler la vivacité.
Camfoot.com: Il y a eu un premier stage à Lisses en mi-août durant lequel vous avez suivi les trois gardiens, Ebede, Souleymanou et Bekono. Est-ce parce qu’ils se sont bien comportés que vous avez demandé que ce soit les mêmes qui soient rappelés, et non Kameni par exemple ?
Jacques Songo’o: Ecoutez, l’équipe nationale a un entraîneur-sélectionneur qui est Artur Jorge. C’est lui qui prend les décisions. Moi, je ne suis qu’entraîneur de gardien de but. Même si je contribue au niveau des idées, c’est lui le seul patron qui décide qui on va appeler et qui on ne va pas appeler. Voyez-vous, il y a quarante voire cinquante joueurs camerounais qui sont sélectionnables. Il n’est pas le seul absent. Il y a Achille Emana ou Vincent Pericard qui étaient lors du premier stage, et qui ne sont pas là actuellement. Mais, je crois que le plus important c’est d’avoir un groupe solide, et essayer d’avancer au niveau de la préparation.
Camfoot.com: Si ce n’est un secret professionnel, qui est le plus en forme actuellement parmi les trois gardiens ?
Jacques Songo’o: Je crois qu’actuellement, tous les joueurs se comportent très bien, tous les gardiens aussi. Ils ont bien travaillé . On va continuer à bosser, et puis, le moment venu, l’entraîneur va désigner le gardien qui sera titulaire lors du match contre la Côte d’Ivoire.
Camfoot.com: Personnellement, est-ce que vous avez déjà rencontré des Ivoiriens pendant votre carrière, que ce soit en club ou en équipe nationale ?
Jacques Songo’o: Je les ai rencontrés en équipe nationale. Ma première compétition internationale c’était à Abidjan en 1984 à la coupe d’Afrique des nations. C’était pendant un match de poule. Le Cameroun est un pays qui sait toujours être présent au grands rendez-vous. Je sais que le match de dimanche ne sera pas un match facile, mais, nous allons aller pour gagner. C’est la gagne qui nous anime actuellement. On ne pense qu’à la victoire.
Camfoot.com: Vous êtes confiant alors ?
Jacques Songo’o: Bien sûr ! On est confiant. On a un défi à relever. C’est à nous maintenant de bien préparer l’équipe, c’est à mettre les joueurs au point.
Entretien mené à Paris par Jean-Pierre Esso