« Je crois pouvoir dire qu’au point de vue santé, il n’y a rien de bien particulier à signaler. Dès le premier jour, c’est-à-dire dimanche, nous avons procédé au contact, aux discussions de sécurisation de mise en confiance, nous avons également pris en charge les cinq nationaux qui ont été convoqués. Pour ceux-là, nous avons procédé à un examen profond, évaluation médicale exhaustive. »
« De ce côté là aussi, je crois qu’il n’y a rien de spécial à signaler. Je dois tout de même, pour être tout à fait honnête, dire qu’il y a eu quelques petits cas d’indigestion qui ont été jugulés. Ils sont tous là à l’entraînement. Un syndrome palustre aussi a été jugulé puisque le joueur est là sur le stade. En dehors de ces trois cas, il n’y a vraiment rien à signaler. »
Camfoot.com: Vous qui vous occupez de la santé de ces joueurs, qu’est-ce que vous faites au quotidien lorsqu’il y a un stage comme en ce moment?
Pr. Guillaume Atchou : Ecoutez, notre rôle n’est pas seulement de soigner les blessures et les entorses, il s’agit aussi de discuter avec ces athlètes, de leur apporter un soutien psychologique et je crois qu’en ce qui nous concerne les médecins, c’est ce que nous faisons et je pense que ce n’est pas rien du tout. Pour ce qui est des kinés, ils ne sont pas au chômage. Figurez-vous, il y a ce qu’on appelle les massages de relaxation, la thérapie de ces petites douleurs chroniques parce qu’il y en a toujours chez des gens qui font une intense activité physique comme eux. Cela fait qu’en général on ne dort jamais avant minuit, pas seulement parce qu’on soigne, mais parce qu’on a des discussions entre nous pour faire le bilan de la journée et préparer le lendemain. Donc vous voyez qu’on est loin d’être au chômage.
Camfoot.com: On a annoncé que le gardien Kameni souffrait des adducteurs. De quoi s’agissait-il ?
Pr. Guillaume Atchou : Je dois vous dire que nous avons instauré une espèce de complicité avec les médecins des clubs où évoluent ces joueurs et avec certains, de façon épistolaire, on se communique. Le médecin d’Idriss Carlos Kameni nous a signalé qu’il avait été soigné il y a trois mois et que ça allait bien. Il nous donnait des conseils du point de vue entraînement, d’éviter des surcharges, par exemple, et ça il s’agit d’entretien. Ce n’était pas quelque chose de grave qui nécessitait un suivi particulier. C’était donc cela le cas de Kameni. C’est vrai qu’à Paris, il y a d’autres qui sont venus avec des problèmes. Je citerai le cas de Job. Je dis la vérité parce qu’il est d’accord avec moi, nous avons évalué ce qu’il avait, il avait effectivement un problème de tendon croisé du genou gauche qui avait été soigné par son médecin du club. Nous l’avons évalué et avons pensé que nous devions continuer à le prendre en charge. C’est ainsi que nous avons procédé à sa prise en charge tout au long de notre regroupement de Paris. Actuellement, on se correspond par téléphone et ça va plutôt très bien.
Camfoot.com: Le cas Bill Tchato?
Pr. Guillaume Atchou : Il a été victime d’un torticolis comme je vous l’ai dit hier, mais pour le moment on lui a demandé de se reposer. Cela fait partie de son suivi médical.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé