À la fin du match contre l’Uruguay, l’entraineur des Lionceaux, fatigué mais heureux, s’est exprimé devant les médias. Il a fait l’apologie de la rencontre et s’est projeté sur le prochain adversaire, le Mexique.
Cette victoire est-elle une libération ? La suite de la compétition sera t-elle plus facile pour votre équipe ?
Je pense que c’était très dur. Notre groupe était très équilibrée. Il a fallu que les joueurs aillent chercher au fond de leurs trippes pour arracher cette victoire. Peut-être que psychologiquement ils sont libérés, peut-être qu’ils vont jouer avec beaucoup plus de sérénité.
Qu’est ce qui a fait la force de votre équipe cet après midi ?
On a réaménagé l’équipe, on a fait quelques changements au niveau des joueurs, et forcement ça a changé la qualité du jeu de l’équipe. Elle a été beaucoup plus offensive, beaucoup plus organisée, et au fond de tout ça, il y a avait la détermination des joueurs. Ils voulaient absolument passer au deuxième tour. Tous ces éléments réunis ont fait en sorte qu’il y ait cette prestation cet après midi.
Que pensez-vous du Mexique, l’adversaire du Cameroun en huitième de finales ?
C’est une bonne équipe. Maintenant, les motivations seront différentes. Nous allons continuer dans le même esprit. Nous avons pu traverser le premier tour, maintenant c’est des matches à élimination directe. Il faut bien se préparer pour ce prochain match.
A qui dédiez-vous cette victoire ?
On va dédier cette victoire aux joueurs. On a vu comment ils ont travaillé sur le terrain. Ils se sont battus, ils ont fait un très bon travail cet après midi. Je leur dédie cette victoire.
Quelle équipe contre le Mexique quant on sait que certains de vos joueurs ont terminé le match à genoux ?
Il y a des joueurs qui étaient fatigués, ça fait partie de la gestion des joueurs pendant une compétition comme la coupe du monde. On a des joueurs qu’on peut faire reposer, il y a d’autres qui peuvent faire leur rentrée. Maintenant nous avons quatre jours avant le prochain match pour réfléchir sur l’équipe qui va jouer le prochain match.
Est-ce qu’ à un moment, vous vous êtes dit que vous jouer aussi votre avenir ?
(Rires) Je ne pense pas que je joue ma carrière ou mon avenir dans cette compétition. Ce n’est pas aujourd’hui que je devais prouver le travail que je fais sur le terrain depuis des années. Si c’était une preuve de plus, je crois que vous allez m’ajouter un bonus.
Est-ce qu’après trois matches, on peut maintenant penser que vous aller avoir une équipe type pour la suite de la compétition ?
Il y a toujours une ossature autour de laquelle on bâtit une équipe. L’ossature est là depuis le début de la compétition. Maintenant, on essaie de gérer selon la forme des uns, selon la fatigue des autres, parce que l’ossature reste la même. On va voir s’il y a des blessés, s’il y a des suspendus. On ne va pas chambouler l’équipe.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Bogota ( Colombie)