De retour d’Ouganda où ils ont participé à la septième édition de la coupe d’Afrique, les joueurs de la sélection nationale des armées ont reçus un accueil chaleureux des autorités. Un tour de ville a été organisé pour présenter le trophée aux populations de Yaoundé.
«En ramenant une fois de plus le précieux trophée au pays, vous avez confirmé la vocation de gagneur du Cameroun. Vous avez porté haut le drapeau du Cameroun. Vous avez fait votre devoir avec honneur et fidélité. Vous méritez toutes les félicitations et les encouragements du haut commandement ainsi que la reconnaissance des sportifs et des militaires camerounais… ». C’est un extrait du discours prononcé par Remy Zé Meka, ministre délégué à la Présidence chargé de la défense, ce mardi 16 décembre 2008, à l’occasion de la réception de l’équipe nationale de football militaire et de la présentation du trophée « Blaise Compaoré » de la Camfoot (coupe d’Afrique militaire de football, ndlr), édition 2008, remporté à Kampala.
La compétition a pris fin samedi le 13 décembre, non sans confirmer l’hégémonie du Cameroun sur le continent. Les poulains du coach Jean Paul Akono ont été les plus adroits, venant à bout de l’Algérie en finale, dans l’épreuve des tirs aux buts, 4 buts à 3 (0-0 durant le temps réglementaire). Ils se sont ainsi mérités la médaille d’or au terme d’une difficile expédition.
Face à des adversaires valeureux, les Camerounais ont concédé un nul (1-1) face à la Guinée Conakry. Lors de leur deuxième sortie, le capitaine Boumsong et ses camarades se sont imposés 1-0 devant l’Algérie, avant d’aller pulvériser l’Afrique du Sud 3-0 au dernier match de poule. Le Kenya en demi-finale a été défait 2-0.
Pour le Secrétaire général du ministère de la Défense, Hamadou Vindjedou, chef de la délégation camerounaise, «ce fut des rencontres âprement disputées. Face à des adversaires coriaces, nos combattants n’ont jamais fléchis. Ils n’ont jamais failli. Nous sommes allés batailler dur. Nous avons combattu avec hargne et engagement et nous avons vaincu dans la discipline et la combativité ». Il précise par ailleurs que la sélection militaire a reçu le soutien de 30 à 35 Camerounais résidant en Ouganda. Le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré a gracieusement offert le trophée de la Camfoot et payé les primes des sportifs.
Comme en 2006, le deuxième sacre d’affilée des Lions militaires en Ouganda est le fruit d’un travail méthodique et rigoureux du sélectionneur. « La compétition était d’un niveau très élevé. On s’est mis au dessus de tout le monde grâce à notre préparation. Le Cameroun a laissé une très bonne impression en Ouganda », explique l’entraîneur Jean Paul Akono, dont le palmarès comporte entre autres titres une médaille d’or remportée avec les moins de 23 ans aux jeux Olympiques de Sidney en 2000.
Les sept éditions de la Camfoot n’ont connu jusqu’ici que trois vainqueurs. Le Burkina Faso a remporté le trophée à domicile en 1994 et au Rwanda en 1996. L’Egypte en Guinée Conakry (1998) et 2004 au Mali. En 2000, la coupe d’Afrique militaire de football tenue en Côte d’Ivoire s’était soldée par le sacre de l’Association sportive des forces armées, une formation affiliée dans le championnat de première division de Guinée Conakry. Le Cameroun s’est adjugé les Camfoot de 2006 et 2008.
Le ministre délégué à la Présidence chargée de la Défense a exhorté les joueurs à préserver leur «esprit de vainqueur » et surtout, de se «consacrer dès à présent à la préparation des futures campagnes ». La huitième édition de Camfoot est prévue en 2010 en Algérie. Les premières sélections de ce rendez-vous se joindront à l’Egypte, tenante du titre mondial, pour aller défendre les couleurs du continent africain à la coupe du monde militaire à Rio de Janeiro au Brésil, en 2011.
Jean Robert Frédéric Fouda, à Yaoundé
Les champions reçoivent les honneurs militaires
franchement je naurai jamais crue pouvoir etre interessée par cette compétition mais en apprenant que le numéro 6 allait participé je me suis invitée en passant je tiens a dire quaucun joueur au monde ne peut etre tous les jours au top de sa forme et quainsi pour moi évidemment yves ekwalla reste un joueur de classe internationale ne méritant pas ainsi dexercé au cameroun et sil le fallait il mérite plutot le numéro()de lequipe nationale. pensez y svp……………car cest la crème de la crème