En obtenant un match nul contre l’Italie, le Cameroun a assuré l’essentiel, la qualification pour les quarts de finale. La rencontre face aux poulains de Pierluigi Casiragui déjà qualifiés, n’a jamais vraiment atteint un bon niveau technique.
La faute à deux temps forts que les partenaires de Tingyemb peuvent considérer comme des coups du sort. Les deux survenus en première mi-temps. Tout d’abord, un penalty très généreux accordé à la formation Camerounaise pour une main Italienne dans la surface de réparation. Aurelien Chedjou, préposé au penalty trouvera le gardien Italien sur sa route.
Le second coup du sort aura lieu un peu après la demi-heure de jeu avec l’expulsion, là aussi très sévère de Georges Mandjeck pour avoir laissé traîné son pied sur les chevilles adverses.
A dix, et avec l’ouverture du score par la Corée du Sud dans l’autre match, les Camerounais ont d’abord pensé à assurer. Et comme face à eux, se trouvaient des Italiens qui refusaient le jeu, on a alors assisté à un non match durant une heure. Entre des Italiens qui ne voulaient pas sortir de leurs positions défensives et des Camerounais qui ne sont jamais allés les provoquer, de peur sans doute de la possibilité de contre. Les changements opérés des deux côtés confirmaient cette tendance, notamment l’entrée de Bebbey Mbangué, positionné dix mètres derrière Bekamenga, à la place de Ngal, qui apportait des garanties de profondeur. Au grand soulagement des passionnés de foot, l’arbitre mit un terme à cette rencontre qui qualifie les deux équipes. L’Italie gardant la tête du groupe.
Qualifiés pour le second tour, les Olympiques doivent maintenant livrer deux combats : la renégociation de leurs primes de match et la préparation de la rencontre face au Brésil. On espère que les dirigeants de notre football permettront que seul le second ait lieu. Parce qu’en face, le Brésil et Ronaldinho ont une vieille revanche à prendre. Et pour nos jeunes, quoi de plus beau que ce pont des générations offert par le destin. Un destin, que leur rappelle Patrick Mboma, héros en 2000, « Faites aussi bien que vous aînés de Sydney »