Au sortir de la réunion avec la communauté camerounaise de Kumasi, réunion présidée par le minitre Augustin Edjoa, le président de la Fecafoot revient sur la contre performance devant l’Egypte.
Mr Iya, à quoi sert une telle rencontre ?
Je pense que c’est important d’avoir ce genre de réunion de temps en temps pour lever certaines équivoques et surtout pour réiterer à nouveau la necessité d’une solidarite autour de l’équipe.
On a constaté qu’au cours de cette réunion, vous avez pris à partie les journalistes. Vous accusez les médias d’exagération. Ne pensez-vous pas qu’il y a un réel problème autour et dans cette equipe du Cameroun ?
Je pense que ce qui s’est passé c’etait bien avant le match. Le document qu’on m’a donne hier faisant état de désaccord entre le ministère et la fédération, et c’était avant le match. Je pense que même si c’était le cas, il est inutile de mettre tout cela en exergue, de donner trop d’importance à tout cela. En ce moment, tout commentaire de nature à mettre mal à l’aise ou de mettre la pression sur la délégation serait mal venu, surtout au moment où les joueurs sont en difficulté et ont besoin du soutien de tout le monde.
Vu tout ce qui s’est passé, surtout dans la manière, y croyez-vous toujours ?
Mathematiquement nous ne sommes pas éliminés. Nous sommes toujours en course. Cependant, il nous faut gagner nos deux prochains adversaires. Comme vient de le dire Roger Milla, en 1984 nous avons perdu le premier match toujours contre l’Egypte et nous avons fini par remporter la coupe. Rien n’est joué, et il est encore tôt pour céder au découragement.
On nous a rapporté que vous aurez rendu visite au ministre des sport et aux autres responsables pour tirer des choses au clair …
Je n’ai rendu visite qu’aux joueurs, pour les encourager et à personne d’autre.
Quel est leur état d’esprit ?
Je crois qu’ils sont conscients et sont determinés à remporter le prochain match.
Une muraille de silence sépare les joueurs de tout contact avec la presse Camerounaise. Pourquoi vous acharnez sur ceux qui font leur travail ?
Nous travaillons sur les directives du coach qui avait decidé que pour les deux premiers matches, nous devons nous concentrer et c’est ce que nous avons respecté. C’est lui le maitre absolu à bord. Ni le ministre, ni moi n’intervenons sur la disponibilité des joueurs. Il a ainsi décidé et nous respectons ses directives.
Guy Nsigue à Kumasi