Le sociétaire de la Panthère Sportive du Ndé revient sur le parcours des Lionceaux. Il pense aussi que c’est le moment de retrouver le football professionnel, mais est prêt à attendre son tour.
Vous étiez suspendu pour ce match contre le Mexique, depuis les gradins vous avez certainement souffert de voir vos camarades jouer sans vous ?
Je n’ai jamais eu aussi mal, c’était difficile de vivre ce match dans les tribunes, mais je crois que j’ai aussi tiré beaucoup de leçons à savoir, restez concentré pendant tout le match pour éviter ces cartons. Je tire un coup de chapeau à mes camarades qui se sont battus comme des vrais Lions, mais la chance n’a pas été de notre côté, ce qui nous reste maintenant c’est d’oublier ce match et continuer à travailler pour des victoires futures.
Pour vous à quel niveau nous avons pêché contre le Mexique ?
Je crois que c’est la troisième compétition où je participe en quelques mois, et à chaque fois les équipes se vaillent, je crois que un match se gagne au coup de sifflet de l’arbitre, sincèrement lorsque nous avons marqué j’ai pensé immédiatement à la victoire, mais ce but égalisateur est arrivé, et j’ai eu de la peine pour mes coéquipiers qui se battaient sur le terrain.
Est ce que en venant ici vous vous êtes dit, je viens jouer ma carte ?
Je suis venu ici avec une détermination, me faire un nom dans ce rendez vous des meilleurs joueurs de la catégorie, ensuite défendre les couleurs de mon pays, pour moi c’est une chance de participer à une coupe du monde parce que certains de nos ainés qui sont professionnels aujourd’hui n’ont pas eu ce privilège, c’est pourquoi il fallait tout donner à chaque match.
A chaque fois le coach a aligné au moins sept joueurs amateurs, est ce à dire que le championnat national a un bon niveau ?
Par rapport à cette coupe du monde, je crois qu’il y a plus d’amateurs que de professionnels, il y a beaucoup de joueurs talentueux dans notre championnat, il suffit simplement de leur faire confiance.
Vous-même vous ne songez pas encore au professionnalisme ?
Disons que comme tout jeune footballeur, je pense au professionnalisme, mais pour le moment rien à signaler, on travaille et on continue à prier.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Pareira (Colombie)