C’était lors d’une cérémonie organisée à la Belmont Square de Rondebosch, une banlieue de la ville du Cap avant le départ des lions pour Yaoundé. Une action humanitaire rassemblant quelques jeunes enfants bénéficiant du programme « Shoe Aid For Africa ».
Elle s’est déroulée au premier étage de la Conference Center du Belmont Square de Rondebosch, un immense joyaux architectural situé au devant de la St Joseph’s Marist College. En compagnie de Pumza Payi, Marketing Director zone Afrique de la société Sara Lee, le capitaine des lions indomptables du Cameroun s’est exprimé devant un public très attentif à la cause humanitaire soutenue par le projet Shoe Aid For Africa, une collaboration entre la fondation Eto’o fils et Sara Lee. Pendant une quinzaine de minutes, le goléador Camerounais a répondu aux questions de l’assistance, partageant parfois son expérience pour le grand plaisir de nombreux enfants présents qui recevront par ailleurs de ses mains de nombreux tricots des lions indomptables et une paire de chaussure chacun.
Une chaussure … une nouvelle possibilité
C’est le slogan de l’organisation caritative très active sur le vieux continent et notamment dans le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, la France et l’Allemagne. Elle a récolté jusqu’à présent près de 500 000 paires de chaussure qui sont redistribuées en Afrique du Sud, au Cameroun, au Malawi, au Mozambique et en Angola. 90 000 paires sont uniquement distribuées par Humana (présente dans 43 pays dans le monde) en partenariat avec Kiwi. Shoe Aid For Africa s’est penché sur la réduction des inégalités en choisissant de chausser les jeunes africains dans le besoin. Une initiative louable quand on sait que sur le continent, une paire de chaussure peut équivaloir à un mois de salaire.
Samuel Eto’o …
« Nous savons qu’il y a des difficultés en Afrique mais, le plus important est de se serrer les coudes d’autant plus que des sociétés comme Kiwi veulent bien nous donner un coup de main donc, nous les grands enfants d’Afrique devons adhérer à ce projet. J’ai grandi au Cameroun, je sais les difficultés que j’ai pu avoir pour aller à l’école. J’ai fait aussi des kilomètres sans chaussure comme la majorité de ces enfants. Merci pour l’idée que vous avez eu de rassembler ses chaussures pour que ces enfants puissent avoir des beaux souliers. Grand merci! »