Alexandre Belinga, entraîneur adjoint du Cameroun : «Nous avons eu trop de difficultés dans ce match. Il faut que les gens comprennent que les autres pays travaillent et que même si nous sommes allés gagner à l’extérieur, ça n’a pas été facile. Si on s’amusait, on restait sur le carreau. Nous avons eu des difficultés parce que, je pense, dans l’esprit des gens, ce match était déjà gagné. Je suis néanmoins content des efforts que les joueurs ont fourni, parce que nous sommes restés en infériorité numérique pendant près de 60 minutes.
Ça été difficile. Pour la suite, nous aurons la possibilité de récupérer Olinga Fabrice, Franck Bagnack et Jean-Marie Dongou après la coupe du monde, parce que le dernier tour se joue en août. Cette équipe sera renforcée et j’espère qu’on va nous permettre d’avoir deux stages avant ce match (contre l’Afrique du Sud au dernier tour, ndlr).»
Fabrice Ondoa Ebogo, capitaine du Cameroun : Je pense que le sentiment est plutôt positif, parce que lorsqu’on joue contre une équipe comme celle du Burundi qui est bien techniquement et tactiquement, ce n’est pas facile. Aujourd’hui, on avait quatre joueurs titulaires qui jouent à Coton et qui n’étaient pas là dans ce match. Et en une semaine, Coton refuse de les libérer pour notre match, je pense que ce n’est pas facile de mettre l’équipe en place. Je pense qu’avec leur retour, l’aide du public et de l’administration, on va faire un bon résultat contre l’Afrique du Sud. On n’a pas eu assez de temps pour nous préparer. Le coach avait prévu entrer en stage directement après le match aller, mais on est entré en stage trois jours plus tard. Il a fallu qu’on change encore quatre joueurs titulaires qui ont joué à l’aller.
Wilfried Rainer, entraîneur du Burundi : Nous étions à onze contre dix, et nous n’avons pas su créer des occasions concrètes pour marquer un deuxième but, et on a plutôt fait une erreur qui permet au Cameroun d’égaliser. Mon équipe a néanmoins bien joué sur le plan du jeu tandis que le Cameroun n’a cessé de balancer des longs ballons. Ils ne jouaient pas un football de construction ou de création. On a par contre des jeunes joueurs à qui il faut beaucoup enseigner. On est déjà à un bon niveau, mais il y a encore beaucoup à faire. Nous ne sommes pas encore arrivés à jouer avec un grand pays comme le Cameroun.
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