Arrivés samedi 2 mai 2009 à Luanda vers 18h dans le vol Air Tag, cinq Camerounais sous les verrous depuis 4 jours en terre angolaise. Il s’agit de Alex Lembe, journaliste à Canal 2 International, une télé de Douala, Martin Mbako, un ex joueur de Canon, Tim, le secrétaire général adjoint de l’Union de Douala, Kameni, un intendant de l’Union de Douala et Mpondo. Il est reproché à nos compatriotes le défaut de visa d’entrée en Angola.
« Ce n’est que vers 20h, samedi dernier, lorsque nous venions de rentrer de la séance de reconnaissance du stade que nous avons été informés que cinq camerounais venus de Douala pour le match de l’Union étaient gardés à vue au commissariat de police de l’aéroport de Luanda. Mais, Tim, le secrétaire général adjoint du club qui faisait partie des détenus et qui avait joint Franck Happi au téléphone a rassuré la délégation camerounaise qu’on devait les libérer le dimanche matin pour qu’ils aillent voir le match. Mais grande a été notre surprise de constater que jusqu’aujourd’hui [mardi 5 mai 2009, ndlr], ils ne sont pas encore libérés », raconte, David Enyegue Nzima, journaliste à STV et ayant voyagé dans la délégation officielle de l’Union de Douala.
Dans le cadre du match des huitièmes de finale retour de la Coupe africaine des Confédérations, la délégation officielle de l’Union sportive de Douala (Usd) composé de 25 personnes (15 joueurs et 9 encadreurs et un journaliste) avait voyagé mercredi 29 avril 2009 avec la compagnie SN Brussels. Parti de Douala à 23h l’aéronef a fait une escale de deux heures à …Bruxelles (Belgique) avant son départ à Luanda (Angola).
Pendant ce temps, le charter organisé pour ce match est parti samedi avec seulement 5 personnes à bord. Et ils seront gardés à vue à l’aéroport pour défaut de visa. « On a appris qu’il fallait verser 2.000 dollars (environ 1 million Fcfa, ndlr) pour que les visas soient délivrés à ces compatriotes », croit savoir notre source. Devant l’impossibilité de payer cette somme, les cinq camerounais ont été conduits et gardés à vue dans les locaux de l’immigration de la police angolaise.