Chorus sur la victoire de Coton Sport

Au terme de la demi-finale retour de la ligue des champions remportée par Coton Sport de Garoua, les acteurs se sont ouverts à Camfoot pour dire comme s’ils s’étaient passés le mot que Coton Sport a été intenable. Sa prestation a été exemplaire, ses joueurs débordants d’énergie… Impressions empreintes d’émotion et de déception, desseins et enjeux revisités, ils se lâchent au micro de votre site Camfoot.com

Mohammed, Président de la fédération camerounaise de Football: “Je suis satisfait pour le club, pour les joueurs et pour l’ensemble du public camerounais. Bravo et je crois que c’est le plus difficile qui va commencer. J’espère que nous irons jusqu’au bout. La rencontre était en tout cas interessante. Les Cotonniers ont dominé et il y a lieu d’être satisfait. Mais je pense qu’il faut rester vigilant. Car, le tout n’est pas de gagner la 1/2 finale et de perdre la finale. Donc, il faut redoubler les efforts pour pouvoir remporter la finale. Je crois que les joueurs sont suffisamment conscients des défis qui les interpellent. Donc, nous allons les accompagner pour que cette finale soit courronée de succès.”

Alain Ouombléon Guedou, manager général de Coton Sport de Garoua: “Je dois dire que c’est un sentiment de satisfaction. Nous avons donné le meilleur de nous même. Je pense que c’est le match le plus parfait que nous ayons effectué cet après-midi dans le cadre de cette campagne africaine. Nous avons joué avec détermination aussi bien en défense qu’en attaque. Le milieu de terrain a merveilleusement fonctionné. Donc nous avons fait ce qu’il y a avait à faire. Maintenant, il faut que nous songions à ce qu’il faut concocter pour la finale. Nous avons les clés de notre réussite. Et comme je l’ai toujours dit, rien n’est gagné d’avance. Nous nous battrons autant que nous pouvons pour faire de meileures performances. Les joueurs sont motivés par le challenge et l’enjeu. Je crois qu’on a encore de belles choses à démontrer à l’Afrique. Nous ne sommes pas loin en ce qui concerne l’atteinte de nos objectifs.”

Amadou Ngomna, capitaine de Coton Sport de Garoua et homme du match: “Nous avons déroulé un match intense sur le terrain. Je pense que c’était bon pour notre moral et notre public qui ont été largement servis. C’est le signe que le groupe est fort et déterminé à aller jusqu’au bout. Pour ce qui est de notre adversaire de la finale, si c’est Al Ahly on prend. Si c’est Enyimba, on va jouer. En ce moment, on ne choisit plus l’adversaire en finale. Nous sommes des battants. Si nous avons pu mettre out de nombreuses équipes redoutables, ce ne sont pas celle que nous aurons en finale qui va nous freiner. Les joueurs sont là pour jouer au ballon et nous entendons le faire jusqu’au dernier coup de sifflet du match retour de la finale 2008 de la ligue des champions, ici à Garoua.”

Serges, General Manager of Power Dynamos: “Ce que je peux dire c’est que Coton a vraiment très bien joué. On peut même dire qu’elle s’est métamorphosée cet après midi par rapport au match aller chez nous. Et je pense que pour nous ça a été une expérience enchanteresse. Nous sommes arrivés là comme des petits poucets, nous avons fait valoir nos talents. Nous pensons sincèrement que cela va nous permettre de mieux préparer les échéances futures. Pour ce qui nous concerne, nous construisons une équipe qui doit pouvoir s’afficher de manière beaucoup plus reluisante au cours des prochaines saisons. Nous avons cette conviction là. Bon vent à Coton pour la finale.”

David Mandigora, coach de Power Dynamos d’Harare: “Nous avons fait de nombreuses erreurs en défense et en attaque. Cela nous a couté très cher et je pense que c’est ce qui semble avoir justifié notre très mauvaise prestation cet après-midi à Garoua. Et nous voulons tirer les conséquences de notre défaite pour pouvoir nous améliorer. Nous rectifierons pour les compétitions à venir, les fautes que nous avons observées. Ce qui n’a véritablement pas marché, c’est le manque de concentration. Il y en a plusieurs. Mais il me semble que celle-ci a soutendu toutes les autres.”

Propos recueillis par Ousmaïla B. Garba