Le tournoi sous régional a débuté timidement. La ferveur populaire n’est pas encore au rendez-vous faute de communication adéquate.
« La coupe CEMAC au Cameroun ?non, je ne suis pas au courant ». Interpellés dans la ville, rares sont les personnes qui sont au courant du début du tournoi dans la ville. Par ailleurs dans la cité, pas de banderoles annonçant le début de la compétition, seulement quelques affiches. Selon un des membres de la commission chargé de la communication du tournoi : « tout a été prévu, affiches, banderoles, spots. Mais nous avons été pris de court parce que nous ne connaissions pas exactement la date du début de la compétition. Le délai de réaction était trop court. » Il est cependant serein quant à la suite. « Tout rentrera dans l’ordre avec le début de la compétition, nous allons nous réajuster », poursuit-il. Aux abords du stade Omnisports, quelques curieux s’interrogent sur l’agitation soudaine dans « la cuvette de Mfandena ». Ils sont entre autres surpris d’apprendre que l’entrée du stade est payante. « Comment peuvent-ils demander de payer l’entrée. C’est avec ce tournoi que le pays compte s’enrichir ? Je ne peux pas payer pour regarder des joueurs que je ne connais pas », déclare Serges Anong, un habitué du stade courroucé.
Malgré tout, le tournoi a bel et bien débuté, même si tout n’est pas encore bien huilé dans l’organisation. Prévue pour 13heures, la cérémonie d’ouverture a débuté 1h30 minutes plus tard. Elle a d’ailleurs été écourtée pour ne pas empiéter sur la suite du programme qui prévoyait deux matchs. Pour le reste, les mouvements exécutés par des élèves des collèges de la place, accompagnés des étudiants de l’institut nationale de la jeunesse et des sports et des majorettes de l’université de Yaoundé I ont célébré l’intégration régionale. Près de 600 jeunes ont célébré les cultures des six pays membres de la CEMAC, dans un stade aux quatre cinquième vide. Ce sont du reste ces étudiants qui ont en partie garni les gradins et mis l’ambiance durant les premiers coups de ballon.
Steve LIBAM