Trois morts et quelques blessés graves. C’est le bilan de l’accident qui a eu lieu avant Mali-Botswana, non loin de l’échangeur de Nzeng-Ayong, entre un Mitsubishi Pajero immatriculé 9522 G1Y, appartenant à la chaîne de télévision “Canal 2’’ du Cameroun, et un taxi-bus immatriculé 8238 G1Y.
Joslin Renders BOUBATA de l’AGP (Agence Gabonaise de Presse, ndlr) relate les faits qui se sont produits à Nzeng-Ayong. En fin d’après-midi, l’accident a eu lieu entre un Mitsubishi Pajero immatriculé 9522 G1Y, appartenant à la chaîne de télévision camerounaise ‘’Canal 2’’ venue couvrir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) dans notre pays, et un taxi-bus immatriculé 8238 G1Y ayant à son bord de nombreux passagers.
Le bilan de ce dramatique accident s’élèverait à six blessés graves : 2 dans le Mitsubishi Pajero et 4 dans le taxi-bus dont le chauffeur. Selon les témoignages recueillis sur les lieux du drame, le véhicule de la chaîne camerounaise “Canal 2’’ serait responsable de cet accident. En effet, expliquent les riverains, le taxi-bus qui roulait dans le sens Nzeng-Ayong – PK5 a été heurté de plein-fouet par le Mitsubishi qui faisait le sens inverse.
Roulant à vive allure pour se rendre au stade de l’amitié d’Angondjé pour couvrir le match Mali-Botswana, le chauffeur du véhicule de ‘’Canal 2’’ perdra le contrôle avant de se déporter sur l’autre voie et percuter le taxi-bus. Le choc étant violent, les passagers du taxi-bus sont restés plusieurs minutes durant, prisonniers de l’amas de ferraille. Il a donc fallu attendre l’arrivée des soldats du feu qui ont eu beaucoup de mal à extraire les blessés coincés. Les pompiers ont dû utiliser des scies pour délivrer les passagers dont un bébé de huit mois. Les blessés des deux véhicules ont été conduits d’urgence au Centre Hospitalier de Libreville (CHL) pour y subir des soins d’urgence.
Cet accident qui a fait trois morts (un beninois et deux gabonais) vient relancer le débat du respect du code de la route, en particulier celui de l’excès de vitesse. Le fait qu’on soit en retard à un rendez-vous, fut-il important, cela ne nous autorise nullement à braver la norme en matière de conduite. Surtout que c’est notre vie et celle des usagers de la route qu’on met en péril.
La rédaction avec AGP