La 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations bat son plein depuis le 13 janvier 2024 en Côte d’Ivoire. Pour lancer le bal, le pays hôte est venu à bout de la Guinée-Bissau au stade Olympique Alassane Ouattara. Seko Fofana et Jean-Philippe Krasso ont permis aux Eléphants de briller d’entrée comme en 1984. Leader du groupe A avec 3 points désormais, les poulains de Jean-Louis Gasset sont en pole position pour le second tour. Au-delà de cette belle performance, on a déjà les premières surprises de la compétition.
D’autres favoris se sont fait peur. Le Nigeria, très attendu pour son premier match contre la Guinée-Equatoriale, à surpris plus d’un. Avec un jeu peu attrayant, Victor Osimhen et ses coéquipiers ont subi les assauts du Nzalang Nacional. Ils ont concédé l’ouverture du score à la 36’ de jeu. Iban Salvador a pris de court Stanley Nwabili sous les yeux de la légende nigériane, Jay-Jay Okocha. L’attaquant de Naples en Serie A, a remis les siens sur les rails deux minutes plus tard (1-1). Certains croyaient au retour des Supers Eagles. Il n’en était rien. La Guinée-Equatoriale a tenu tête aux poulains de José Vitor dos Santos Paseiro contre toute attente.
L’autre grosse surprise était au stade Le Felicia. Cet antre n’a pas souri aux pharaons d’Egypte. Archi favoris avant le coup d’envoi, Mohammed Salah et les siens ont eu chaud contre la Mozambique. Il a fallu attendre le temps additionnel pour voir l’attaquant de Liverpool arracher le point du match nul (2-2). C’était pénible. Pourtant, personne n’imaginait une telle fin pour ces deux pays cités parmi les favoris de cette 34e édition de la CAN. Le Ghana s’est incliné face au Cape – Vert contre toute attente. Les requins bleus sont leaders. Ces premières surprises annoncent déjà des couleurs.
C’est une grosse surprise quoi qu’on dise. On se rend compte à l’évidence qu’il y aura des surprises au cours de cette compétition. C’était déjà le cas au Cameroun en 2021. L’Egypte est dos au mur et désormais sous pression ; tout comme l’Egypte et le Ghana. La deuxième journée s’annonce déjà déterminante. On comprend à suffisance qu’il n’y a plus de petite équipe.
Blaise Idriss Nlend