Incessamment interpellé ce mardi matin en conférence de presse d’avant match sur ses choix tactiques opérés lors des deux premières sorties des Lions indomptables, l’entraineur national s’est justifié par l’alibi de son autorité sur le groupe.
Avant cette sortie contre la Côte d’ivoire, que tirez-vous comme leçons des deux précédentes sorties de votre équipe ?
Il faut voir les faits. Je crois qu’on a fait deux matchs nuls ici. Au premier match, je n’étais pas content avec la manière de jouer. Le deuxième match était mieux, mais on a manqué beaucoup d’occasions. Il faut gagner en marquant, on ne l’a pas fait. Et c’est pour cette raison qu’il y avait deux matchs nuls. Mercredi, ce sera un match décisif parce que la Côte d’Ivoire est dans la même situation que nous, même au niveau de l’état d’esprit. J’étais un petit peu étonné de la situation dans le groupe, ce d’autant plus que sur nos adversaires, nous sommes les troisièmes au Fifa ranking. Mais, on donne la Côte d’Ivoire et le Cameroun favoris dans le groupe. C’est pour ça que les deux sont déçus. Mais, je pense que la différence va se faire au niveau de l’état d’esprit.
Vous êtes sans doute au courant du buzz qu’il fait sur la toile en ce moment avec la non titularisation de certains joueurs et des autres. Est-ce que l’équipe que vous allez aligner demain naitra de cette pression ?
L’entraineur est responsable de son équipe, et c’est moi qui ait fait le classement depuis les qualifications. Je continue d’ailleurs de le faire à la CAN. Il ne faut pas trop bavarder. C’est moi qui a fait l’équipe. Durant les trois dernières semaines, on a fait des entrainements, on a fait des matchs amicaux, et j’aligne les joueurs en fonction de leurs performances. Le football n’est pas un vote. Il y a des décisions qui me reviennent. Il y a Moukandjo, Salli et Clinton Njie qui ont fait des matchs amicaux et des entrainements. Et moi j’ai décidé de commencer avec Salli et Moukandjo. Malheureusement, Salli n’a pas marqué, il n’a pas fait de passe décisive. Moukandjo a marqué sur une balle arrêtée. Tous les joueurs travaillent, et c’est à moi de décider.
Il y a possibilité que ça se termine dans ce groupe au tirage au sort. Est-ce que c’est normal pour vous que ça se passe ainsi ?
Ce n’est pas moi qui fait le règlement. Je suis certes concerné par la situation mais, ce n’est pas intelligent de penser à ça.
Recueillis par Armel Kenné, à Malabo