Il est 10h ce jeudi matin. Sur le perron de l’hôtel Sofitel où logent les Lions indomptables à la CAN 2015, quelques individus vont et viennent librement sans plus avoir besoin de présenter patte blanche comme lors des précédents jours. Le hall de l’hôtel est presque clairsemé de joueurs camerounais. Ils sont pour la plupart restés cloitrer à leurs chambres depuis le lever du jour.
Vincent Aboubakar, la mine grave, vadrouille de part et d’autre, téléphone collé à l’oreille. Franck Bagnack lui apparaît plus décontracté et l’élimination semble désormais le précéder. Le joueur du FC Barcelone B a même trouvé l’énergie pour jouer au baby-foot avec quelques quidams venus faire un dernier tour à l’hôtel. Quelque temps plus tard, Clinton Njie sort de sa chambre et offre quelques clichés à ses fans, jamais las de lui. Léonard Kweuke, Henri Bedimo, Cédric Djeugoue, Sylvain Abogo, Eric Maxim Choupo-Moting ou encore Patric Ekeng ont néanmoins défilé dans l’hôtel et ont devisé avec quelques proches avant de retourner dans leurs chambres.
Alexandre Belinga et Ibrahim Tanko, deux des trois adjoints de Volker Finke, se prêtent aussi aux échanges pour ne pas se tourner les pouces à ne rien faire. Ils n’ont plus la pression du travail, encore moins une rigueur à observer. Ils passent dans cet hôtel leurs derniers moments en terre équato-guinéenne avant le retour au bercail prévu ce jeudi à 17h via la compagnie nationale Camair-co. Et ainsi s’achèvera la 30e édition de la Coupe d’Afrique des nations pour le Cameroun.
Armel Kenné, à Malabo