Quand il remplace Enoh Eyong, touché à la cheville à la 16e de ce choc entre le Cameroun et le Mali, Franck Kom rentrait avec pleins d’espoirs. Les espoirs de son entraîneur, Volker Finke qui croyait pouvoir compter sur son endurance, sa technique et son jeu physique face à l’adversité malienne. Mais visiblement, le technicien allemand s’est trompé.
Son milieu de terrain avait l’air fatigué, effacé, parfois en retard sur certains ballons, et impuissant dans les duels avec notamment Seydou Keita, le capitaine des Aigles et Bakari Sako. Volker Finke ne pouvait pas le garder longtemps sur le stade. Il le sort à la 77e, pour faire entrer Franck Etoundi.
Connexion internet : le calvaire
Ce n’est pas le Wifi qui manquait dans les tribunes de presse du stade de Malabo ce mardi. Il y en avait pourtant. Mais en quantité vraiment « limitée ». Dans les tribunes de presse, les hommes de médias ont adopté le système de la débrouillardise : ceux qui réussissaient l’exploit de se connecter devaient prêter leurs ordinateurs portables à ceux qui n’arrivaient pas à le faire. Ce, « juste pour envoyer un mail ». « La connexion au stade de Malabo est assez mauvaise. Le service est limité, je crois que c’est fait pour un nombre d’utilisateur très réduit », crie un confrère d’une radio locale, sous anonymat. Plus loin, d’autres journalistes ne cachent pas leur déception. C’est le cas notamment de ce reporter malien qui, après le match entre les Lions Indomptables et les Aigles doit vite se rendre dans un cyber cafe – en espérant qu’il en trouve un qui soit ouvert à 22h – afin d’envoyer ses articles à sa rédaction. « Le débit de la connexion nous pose des problèmes de retard dans la livraison de nos articles. On ne peut pas faire de direct. Nous sommes obligés de chercher un cyber cafe après le match, parce que même à notre hôtel le Wifi est mauvais ».
Des journalistes à même le sol
Les problèmes de connexion internet ? Il n’y avait pas que ça au menu des difficultés rencontrées par les hommes et femmes de médias ce soir au stade de Malabo. Les tribunes de presse étaient pleines à craquer ; puisque quelques minutes plus tôt, nombreux s’y étaient installés à l’occasion du premier match de ce groupe D entre la Côte d’Ivoire et la Guinée Conakry. Au point où certains ont dû travailler, assis à même le sol, leurs ordinateurs portables sur les genoux. Ils n’avaient d’autres alternatives. C’était le sol ou rien !
Par Arthur Wandji, à Malabo