Grâce à un but de Sow à la toute fin du match, le Sénégal s’est imposé 2-1 face au Ghana, lundi à Mongomo. Menés au score suite à un penalty d’André Ayew (14e), les Lions de la Teranga sont revenus à l’heure de jeu par Biram Diouf (58e) et ont poussé jusqu’à faire la différence à la 94e minute de jeu.
Les Sénégalais n’ont gagné qu’un match, mais ils l’ont célébré avec l’effusion des grands soirs. Libérés par un but de Moussa Sow au bout du temps additionnel contre le Ghana (2-1), les Lions ont libéré leur joie à la fin du match, lundi à Mongomo. La qualification est encore loin, dans un groupe C très relevé, mais les voilà bien lancés avec trois points et une prestation convaincante.
Le film du match
Surpris par les Ghanéens dans un premier temps, puis frustrés par le gardien Brimah Razak et eux-mêmes trop maladroits dans le dernier geste, les hommes d’Alain Giresse se sont rués sur le but adverse. Ils n’ont pas abandonné, même après avoir éparpillé une demi-douzaine d’occasions. Ils ont fait mouche à la 93e, sur leur dernière munition. Long renvoi depuis la défense, déviation parfaite de Mame Biram Diouf et frappe croisée de Moussa Sow : les Sénégalais sont récompensés de leurs efforts acharnés.
Jordan Ayew a brillé, en vain
Avant cette offrande, Diouf avait commencé par ramener les Sénégalais à hauteur, poussant le ballon au fond des filets après avoir vu le poteau renvoyer sa tentative de la tête (58e). Il aurait également pu inscrire le but de ce début d’année, d’un magnifique retourné (33e). Au cœur de cette première période, Razak faisait encore la loi dans sa surface de réparation.
Au contraire, Coundoul s’était rapidement mis à la faute, offrant un penalty aux Ghanéens pour une faute sur Christian Atsu. André Ayew le transformait tranquillement et son frère Jordan affolait la défense sénégalaise sans que ses partenaires ne mettent les Black Stars à l’abri. Réorganisé en 4-4-2 au retour des vestiaires, les Sénégalais ont alors complètement étouffé des Ghanéens à l’agonie, finalement renversés lorsque plus personne n’y croyait.