Au Sofitel Presidencia de Malabo ce jeudi, 16h, les Lions Indomptables et leur staff technique sont regroupés et ne semblaient pas vouloir entrer dans leur bus. Il est pourtant l’heure d’embarquer pour le stade de Luba, une banlieue située à près de 50 km de Malabo où ils vont tenir leur séance d’entraînement de la journée. Etait-ce leur chauffeur qui leur avait fait fausse route ?
Visiblement, non ! Mais pourquoi Stéphane Mbia et ses partenaires n’avançaient-ils pas alors ? « Le bus aurait eu quelques petites pannes depuis quelques jours. Et visiblement, les joueurs camerounais ne veulent pas prendre de risques », a-t-on appris de source interne à l’hôtel. « Ils ont demandé qu’on mette un autre bus à leur disposition non seulement parce le stade de Luba est hors de la ville de Malabo, mais aussi parce qu’il va de leur sécurité », ajoute un autre informateur, toujours sous anonymat. Finalement, après plusieurs minutes, Volker Finke et ses hommes se décident et prennent le risque. Le parcours à l’aller se fait sans problème. Mais après l’entraînement, un autre bus est venu les chercher pour les ramener à leur base. L’ancien a même dû prendre une autre trajectoire au retour.
Des fans équato-guinéens «dingues» des Lions
Les Lions indomptables savent lever les foules, même hors de leurs frontières. Au sortir de leur séance d’entrainement jeudi à Luba, Stéphane Mbia et ses coéquipiers n’ont pas manqué de faire courir la foule. Les habitants de cette contrée sont tombés sous le charme des joueurs camerounais, tous avec un objectif commun : Se prendre en photo avec un joueur de la sélection. Un peu apeurés au départ, ces amateurs de football ont réussi à transpercer le rideau sécuritaire autour des Lions pour se prendre une première image avec Eyong Enoh. Et lorsque le plus courageux d’entre-eux s’est jeté à l’eau, le reste a suivi. Dès lors, tous les joueurs qui sont venus après le pensionnaire du Standard de Liège étaient assaillis par les fans équato-guinéens. Oyongo Bitolo, Cédric Djeugoue, Salli Edgar et Georges Mandjeck s’y sont prêtés volontiers avant de s’engoufrer dans leur bus pour le retour sur Malabo où ils sont logés.
A.W. et A.K. à Luba