Ce jeudi matin au lendemain de l’élimination des Lions indomptables, Alphonse Tchami s’est réveillé sur son mauvais pied. Le Team manager de la sélection a à peine avalé la pilule de la déconvenue du Cameroun qu’il doit se casser le méninges pour une affaire de factures non réglées d’avec le personnel du Sofitel Hôtel où loge l’équipe.
A en croire une source dans la tanière, «c’est un problème de chambres mal négocié avec les gérants de l’hôtel». De fait, dix chambres ont été négociées dès le départ par Pierre Clavert Oyono, le coordonateur des sélections nationales à un prix minoré. Sauf qu’au moment de faire les comptes, il y aurait eu un malentendu entre les officiels camerounais et les dirigeants de cet établissement hôtelier qui ont exigé que les frais pour ces dix chambres soient payés au prix normal. Du coup, certains encadreurs font directement le frais de cette incongruité, donc le vidéo-analyste Christopher Schmoldt, dont la chambre a été bloquée jusqu’au règlement intégral de la facture.
Njie et la clameur du public
Le public camerounais du Nuevo Estadio de Malabo l’attendait avec impatience sur le départ de cette rencontre. Mais grande a été sa déception lorsque celui-ci n’apparaissait pas dans l’équipe-type mais, plutôt parmi les remplaçants. Qu’à cela ne tienne, l’apparition à l’écran de sa photo n’a pas cessé de provoquer des youyous de ses fans. Ses moindres mouvements étaient contrôlés par le public qui voyait en lui le messie du Cameroun dans cette compétition. Une fois envoyé à l’échauffement, les supporters des Lions se sont sentis soulagés en poussant d’interminables clameurs. Ce jusqu’à sa rentrée en jeu à la place de Benjamin Moukandjo (66’). A chacun de ses contacts avec la balle, le Lyonnais était porté par des encouragements de ses admirateurs, sauf qu’il n’a finalement pas réussi à combler leurs attentes. Son temps de jeu insuffisant ne lui a pas permis d’aller au bout de ses aspirations.
Armel Kenné, à Malabo