Encore un match nul, le sixième en neuf matches. Mais mardi en fin de journée à Bata les buteurs n’ont pas rempli leur contrat et les deux gardiens, l’Equato-guinéen Felipe Ovono, et le Burkinabé, Moussa Sanou, ont préservé leurs cages inviolées.
Les Burkinabés ont pourtant beaucoup tenté lors de la phase initiale de la rencontre sans connaître la réussite. Les tentatives d’Alain Traoré, deux fois repoussées par le poteau (20e, 40e), de son frère Bertrand, de Jonathan Pitroipa ou d’Aristide Bancé, titularisé dès le coup d’envoi, au mieux allaient échouer sur le poteau, le plus souvent passaient à côté ou au-dessus.
Les coéquipiers de Charles Kaboré maîtrisaient le jeu mais manquaient de percussion, d’agressivité offensive. La première période fut la leur, les Equato-guinéens qui avaient beaucoup couru lors de leur première sortie face au Congo semblaient désireux de ménager leurs forces et de se limiter à des contres pas très tranchants. Au repos, les Burkinabé avaient dominé la rencontre sans que cela ne se traduise au tableau d’affichage.
La seconde période sera un peu différente. Les vice-champions d’Afrique maintenant leur ascendant sur le Nzalang Nacional mais les locaux, soutenus par plus de 30.00 spectateurs, en voulaient plus. Emilio Nsue, Ellong Doualla, Kike Boula pesaient sur la défense des Etalons. A l’inverse, ces derniers, commençaient progressivement à perdre de leur autorité, payant les efforts fournis lors du premier match et lors de la première heure ce mercredi.. Il y eut bien cette frappe d’Alain Traoré pour faire trembler les poteaux mais il manquait les quelques centimètres qui font la différence.
Et ce sont deux équipes un peu résignées qui quittaient la pelouse de Bata sur un nul sans but. La Guinée Equatoriale compte désormais 2 points avant son dernier match contre le Gabon, et le Burkina Faso 1 seul point. Il devra impérativement remporter son match avec le Congo s’il veut passer le premier tour et poursuivre la légende de 2013.