« Y-a-t’il quelqu’un qui est déçu d’être appelé en sélection nationale ? Non, je suis content, énormément ravi. C’est une joie. Je vais essayer de profiter de cela au maximum ; de répondre présent parce que je sais qu’on ne m’appelle pas pour faire de la simple figuration. C’est logiquement que je vais tout donner et la motivation est énorme. »
Comment devrais-je l’apprécier ? Y-a-t’il quelqu’un qui est déçu d’être appelé en sélection nationale ? Non, je suis content, énormément ravi. C’est une joie. Je vais essayer de profiter de cela au maximum ; de répondre présent parce que je sais qu’on ne m’appelle pas pour faire de la simple figuration. C’est logiquement que je vais tout donner et la motivation est énorme.
Vous vous voyez déjà en Tunisie…
J’espère y être. Si je ne l’espérais pas, ce serait inutile de faire le voyage. Je pense même ramener le trophée. C’est mon vœu le plus cher actuellement. C’est tous les 22 qui iront à la Can qui seront chargés de cette lourde mission. Certes, il est vrai que conserver un titre n’est pas évident. On l’a fait une première fois. Pourquoi pas une seconde fois….
Certains pensent que vous êtes venu chercher votre sélection au Cameroun…
Ils peuvent penser ce qu’ils veulent…
Quand avez-vous été mis au courant de votre convocation ?
Samedi dernier. C’est vrai que c’est un peu tard. Mais il n’y a pas de problème. Il y a encore quinze jours, je peux m’en sortir.
Pensez-vous être le Mboma de 2000 ?
Je vais tout donner pour cela.
On vous a vu au stade sans équipements…
Oui, c’est vrai. Je n’étais pas prêt. Voyez-vous, j’étais en vacances. Donc, tout se passait dans un esprit serein jusqu’à ce que je sois mis au courant de cette convocation. Maintenant, c’est différent. Ça double et quadruple même la motivation. Seulement, on ne peut pas inventer la condition physique du jour au lendemain. Ça va prendre un peu de temps.
Et l’accueil du public…
C’est magnifique, chaleureux. Que dire de plus ?… Je suis énormément satisfait. Je n’attendais pas moins d’un public qui sait reconnaître ceux qui ont l’habitude de tout faire pour le rendre heureux.
Après la Can, le Mondial 2006 ?
Je vais d’abord commencer à penser à la Can. Il ne faut pas brûler les étapes. C’est très important. On n’attend beaucoup de nous. Donc, on ne peut pas penser à autre chose, qui que ce soit ici. Les clubs, on oublie. Le futur proche, c’est la Can. Et seulement ça.
Propos recueillis par B.M.B.