Au centre de l’actualité sportive Africaine jusqu’au 4 février prochain, la Coupe d’Afrique des Nations Juniors devrait tenir ses promesses de base arrière des talents de demain. Conduit par le MINSEP en personne, les lionceaux restent une des grosses pointures de Congo 2007. Nous avons tendu notre micro au meilleur buteur Camerounais de l’édition de 2001 disputée en terre Ethiopienne. Le sociétaire de l’AC Horsens (première division Danoise) croit aux chances réelles des poulains d’Aboubakar Souleymanou.
Sous la direction de Jean-Pierre Florentin Sadi, les lionceaux sont tombés les armes à la main sur le front Ethiopien en 2001. Dans un tournoi où le principal adversaire était le climat (les matchs se jouant en altitude ndlr), les lions indomptables juniors sortiront prématurément de la compétition. Et pourtant, dans la délégation Camerounaise les « noms » ne manquaient pas. Jean II Makoun, Modeste Mbami, Idriss Carlos Kameni, Djemba-Djemba, Job Iyock, Jean-Hugues Ateba, Alexis Ngambi, Marcus Mokake et Joel Tchami pour ne citer que ceux là.
De Dschang à Addis Abeba …
« Nous avons effectué un stage de préparation et d’acclimatation d’une dizaine de jours à Dschang étant donné qu’on devait jouer en altitude et selon notre géographie au Cameroun, c’est cette ville qui était appropriée pour nous. Ensuite nous avons fait un passage éclair à Yaoundé avant de nous envoler pour l’Ethiopie » déclare Joel Tchami qui était à l’époque sociétaire du Herta de Berlin (première division Allemande). L’ancien International Junior se souvent bien de leur arrivée en terre Ethiopienne : « ce n’était pas du tout facile, nous avions une poule compliquée avec notamment le pays organisateur, l’Egypte et l’Afrique du sud qui avaient de très bons joueurs, à côté de cela, il fallait faire face au manque d’oxygène lié à l’altitude ».
… Avec un certain Cameroun-Egypte.
Le meilleur réalisateur Camerounais de la compétition (3 buts au total) fait un tour d’horizon des matchs de poules et revient surtout sur un certain Cameroun-Egypte joué à huis clos. « Notre première rencontre a été pénible pour l’équipe. Nous arrivons en Ethiopie, nous jouons en altitude et contre le pays organisateur. La différence s’est fait sentir pendant la rencontre … nous avons passé le temps à courir derrière le ballon alors qu’ils étaient à l’aise. Heureusement que nous avions du potentiel dans notre équipe. Il a fallu attendre les dernières minutes pour que je puisse libérer les lions ». On se rappelle que Joel Tchami partageait l’attaque des Lionceaux avec Job Iyock, appuyés par Marcus Mokake. « Notre deuxième match – qui est à mon avis notre plus belle confrontation – était nettement meilleur car en quelques jours nous avons eu le temps de nous adapter. Les deux équipes (Afrique du Sud et Cameroun ndlr) étaient talentueuses. Nous avons fait un très bon match où j’ai ouvert la marque et qui s’est soldé malheureusement par un score de parité. Contre l’Egypte, nous avons été obligé de reprendre la partie à huis clos car les spectateurs avaient envahis le stade. En fait, le Ethiopiens voulaient qu’on gagne à tout prix l’Egypte qui avait pour attaquant Mido. Une victoire de notre part avantageait le pays organisateur en rivalité avec les pharaons. Et comme on tardait à marquer, ils sont entrés sur le terrain. Et je pense que cet incident a déclenché en nous une petite déconcentration qui nous coûté cher par la suite.»
Le Cameroun toujours favori…
Le sociétaire de l’AC Horsens (première division Danoise) pense que les lionceaux auront leur mot à dire au Congo. « Le Cameroun a toujours une très bonne équipe et ce n’est pas par hasard qu’il y a plusieurs ténors qui nous craignent et nous placent comme favoris … En Afrique nous sommes comme le Brésil en Amérique. On a beaucoup de talents sur le continent et particulièrement au Cameroun. Je pense qu’avec un peu de sérieux des joueurs et du staff, on va faire beaucoup de bonnes choses au Congo. Les chances sont de notre côté. Quand il s’agit même d’une équipe cadette ou minime, l’adversaire sait à quoi s’attendre. Ce n’est pas une réputation ramassée … elle s’est mérité. » Pour encourager les lionceaux actuellement engagés au Congo Tchami pense que : « … les joueurs doivent être concentrés jusqu’à la fin et mettre beaucoup de sérieux dans toutes les rencontres. Quand on va dans une compétition pareille, il faut se dire qu’on va en guerre défendre le drapeau national. C’est une compétition qui ne dure que deux semaines et pendants cette période, on n’a pas le temps de tergiverser … il faut resté concentré jusqu’à la fin. Le talent est là, il faut seulement bien le mettre a profit. »
La CAN Junior révélatrice de talents
Loin des regards intéressés de certaines caméras de télévisions nationales Africaines, la CAN juniors reste bel et bien le lieu par excellence de l’explosion des talents de demain. « C’est dommage que cette compétition ne soit pas autant médiatisée comme les autres … elle est très disputée. Il y a beaucoup de joueurs talentueux qui espèrent se faire repérer … il faut vraiment être fort pour la remporter … je crois que l’équipe du Cameroun va encore faire parler d’elle. » Stephen Sunou
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