L’ultime séance d’entraînement avant le match de ce mercredi contre le pays organisateur a eu lieu mardi matin à l’annexe du stade National Amahoro. Séance qui a vu la présence de plusieurs supporters des Amavubi du Rwanda venus voir à quoi ressemblent les joueurs qui vont affronter leur équipe demain.
Dans les débits de boisson et autre endroit chaud, au quartier populaire Nyamirambo, l’on ne parle que de ce match contre le Cameroun, un pays que le Rwanda redoute. A quelques heures de la rencontre, la pression monte donc dans la capitale Rwandaise. La victoire du pays organisateur devant le Mali en ouverture est venue galvaniser le capitaine Haruna et ses coéquipiers.
Ce mercredi sera un autre jour. Les Lionceaux sont gonflés à bloc. Ils sont conscients que leur avenir dans cette compétition dépend du match de ce jour. Une défaite ce mercredi au stade Amahoro devant les Amavubi du Rwanda va leur compliquer la tâche. » Nous sommes conscients de l’enjeu du match de terrain et nous n’avons pas besoin qu’on nous fasse un discours sur ce match »; confiait Sylvain Abad Nang le sociétaire de Metz mardi matin à l’entraînement.
La séance d’entraînement de mardi justement a permis de voir le schéma du match contre le Rwanda. Elle a essentiellement constituée à travailler devant les buts. « Nous sommes conscients que pour gagner, il faut des buts et pas autre chose. C’est pourquoi nous travaillons l’adresse de nos attaquants », justifie Alain Wabo.
Le ministre des sports et de l’éducation physique Augustin Edjoa et Fominkin Romanius, le représentant du premier ministère ici à Kigali ont assisté à la séance de ce matin. C’est après l’entraînement que le patron des sports et sa suite ont visité le mémorial du génocide à Kigali. Un lieu plein de symbole qui retrace le génocide qui a secoué ce pays dans les années 94.
Guy Nsigué à Kigali (Rwanda)