Paul Kagame en superstar !
C’est une image forte qui a surpris plus d’une personne. A la fin du match sanctionné par un nul (1-1), on a vu le Président de la République du Rwanda, Paul Kagame, entourés de deux gardes-du corps, descendre de la tribune d’honneur pour aller sur la pelouse féliciter ses joueurs. Pendant l’échange, en tête en tête, (et c’est le cas de le dire) qui a duré environ deux minutes, on a vu le président rwandais gesticuler beaucoup de la main pendant que ses compatriotes hochaient de la tête. On imagine aisément que le président Kagamé félicitait ses compatriotes pour le match nul arraché de haute tenue devant les Lions du Cameroun. Un tonnerre d’applaudissements des joueurs et même du public a sanctionné le speech improvisé de Paul Kagame.
Et ce n’est pas tout. M. Kagamé s’est dirigé vers les Lions indomptables juniors pour les congratuler également. Avant de s’engouffrer dans le couloir qui mène à l’extérieur des stades. Auparavant, durant toute la rencontre, on a vu un président Rwandais très à l’aise, causant avec son voisin, le camerounais Issa Hayatou et non moins président de la CAF. Paul Kagame avait par ailleurs applaudi ses compatriotes à chaque fois qu’ils faisaient une action d’éclat sur le terrain. Ce genre de Président humain, qui se présente en fervent supporter (par les actes) de son équipe nationale ne court pas les rues. Chapeau Monsieur le Président !
Issa hayatou et son badge
Costume beige, polo à l’intérieur, le président de la Confédération africaine de football (CAF), sur son siège, à côté du Président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, Issa Hayatou arborait fièrement son badge. Un bon exemple qui tranche avec les habitudes camerounaises où lors des matches de la Mtn Elite One, ou des matches des Lions indomptables à Yaoundé, on a souvent vu des personnalités camerounaises avoir maille à partir avec certains portiers qui ne les connaissent pas de visu parce que n’ayant ni badge, ni ticket d’entrée.
Public chauvin
Le football est un show ! Un spectacle pour le plaisir des spectateurs. Après le premier match dimanche dernier, le public rwandais a fait la démonstration ce mercredi encore lors du match contre les Lions indomptables juniors du Cameroun. Habillés aux couleurs nationales (jaune, vert et bleu ciel), les compatriotes de Paul Kagame ont porté leurs joueurs à chaque touche de balle. Jusqu’auboutistes, les rwandais ont joué leur rôle de douzième joueur même lorsque Brice Owona a offert l’avantage au Cameroun à la 36 ‘. Un soutien indéfectible qui a sans doute galvanisé les Amavubi qui ont rétablir l’équilibre (1-1) vers la fin de la première manche. Les « guêpes » du Rwanda ont compris qu’ils pouvaient bien compter le 12ème homme. Seul hic, les rwandais ne sont pas autant nombreux dans les gradins lors des autres matches de cette CAN Junior 2009.
Stade moderne
Le match Lions-Amavubi a permis de voir une fois de plus le majestueux stade National Amahoro de Kigali. Un joyau architectural construit pour accueillir cette Coupe d’Afrique des nations juniors. À la tombée de la nuit, les téléspectateurs ont pu apprécier le stade dans sa splendeur : projecteurs géants qui illuminent le stade, panneau de score, etc. un chef d’œuvre qui fait toujours pâlir de jalousie tout camerounais quand on sait que le Rwanda qui sort d’une cruelle guerre civile organise cette compétition quand le Cameroun ne se soucie pas de se porter candidat à l’organisation pour déficit d’infrastructures sportives. À côté du stade National Amahoro de Kigali, il existe un stade annexe…en gazon synthétique.
Wabo lunette
Alain Wabo alias Capello est connu pour son talent d’entraîneur de football. Il est aussi connu pour ses grandes déclarations à la presse avec des terminologies footballistiques ronflantes. Mais ce mercredi, on a découvert une autre facette de « Capello ». C’est en effet, un Alain Wabo, en grosses lunettes fumées, telles des grandes stars hollywoodiennes. À ce moment-là, les Lions gagnaient encore 1-0. Mais curieusement, en seconde, mi-temps, lors que les Rwandais avaient déjà rétabli l’équilibre (1-1) à la 45’, on a revu Alain Wabo, sans lunettes. Planté à la lisière de la pelouse, « Capello », haranguait ses poulains, hurlait des consignes. Mais les coéquipiers de Fomen Charly, étaient visiblement dépassés par l’enthousiasme débordant du pays organisateur. Hélas ! Espérons que les Lions se rattraperont lors du dernier match contre le Mali.
Maigre peloton
La Coupe d’Afrique des nations de football junior, ce n’est pas la Coupe du monde. Ce n’est pas non plus la CAN senior. On l’a bien compris au regard de la maigre représentation des journalistes et photographes qu’on a vu derrière les buts des deux équipes. Le Cameroun par exemple n’a envoyé que six journalistes à Kigali. Rien à voir donc avec la trentaine d’hommes de médias déployés par le Cameroun lors de la dernière CAN au Ghana.
Guy Nsigue au four et au moulin
Guy Nsigue ! Ce nom vous dit quelqu’un chose ? Eh bien, c’est l’un des journalistes de votre site, Camfoot. Homme de terrain fougueux, on a vu Guy Nsigue mitraillant littéralement le président rwandais Paul Kagame de flash lorsqu’il était descendu sur la pelouse pour féliciter et encourager ses compatriotes. Se faufilant et jouant des coudes, on a vu aussi Guy Nsigue continuer la séance photo lorsque le président rwandais est allé congratuler les joueurs camerounais. Chapeau, cher confrère !
Rassemblées par E.R.K.