Le sélectionneur des Lions Indomptables parle de la préparation du match contre le Maroc.
Dans quel état d’esprit préparez-vous le match du 7 juin prochain contre le Maroc ?
Les joueurs sont presque tous là. Nous avons juste Assou Ekoto qui ne s’est pas encore présenté. Aujourd’hui, nous allons faire une petite évaluation pour voir qui est en bon état, qui est blessé, qui a peu joué, qui a arrêté depuis deux semaines, bref l’état des Lions Indomptables aujourd’hui.
Sur quels aspects techniques vont porter vos dernières séances d’entraînement en Belgique ?
Je voudrais commencer par mettre l’accent sur l’aspect physique. Il faut un préparateur physique pour les Lions Indomptables. Nous sommes dans une période très difficile, avec des joueurs qui ont fait 40 matchs, voire plus. Après quoi, nous mettrons un accent sur le système que nous allons utiliser contre le Maroc.
Allez-vous travailler avec M. Schuber (le préparateur physique) dont on a signalé la présence en Belgique au début du stage ?
Pour le moment, pour cette rencontre, nous allons compter sur les services de quelqu’un d’autre, quelqu’un de confiance avec lequel j’ai travaillé pendant sept ans en Espagne. J’ai confiance en lui, je le connais personnellement. Mais cela ne veut pas dire que le docteur Schuber ne fera pas partie des Lions pour les prochaines échéances.
Comment avez-vous organisé le travail sur le banc de touche ?
Le travail va être effectué d’une manière collégiale. Je vais indiquer la manière de faire à mes collègues. Il est clair que ce n’est pas Thomas Nkono qui va imposer ses choix. Nous allons discuter entre nous et à partir de là je prendrai la décision. Pour le moment, c’est moi le coordonateur. C’est vrai que je n’ai pas encore réfléchi sur quoi que ce soit, mais j’ai une idée de comment je vais animer l’équipe. Pour le moment, je sais que Ndtoungou ira au Gabon superviser le match des Panthères contre le Togo.
Le plus urgent, c’est le match de dimanche contre le Maroc. Avez-vous quelques informations sur les Lions de l’Atlas ?
J’ai déjà disséqué la cassette de leur match contre le Gabon. Personnellement, je les connais déjà. Je vais avoir une séance de travail avec mes collègues, afin qu’eux aussi connaissent cet adversaire.
Que doit-on redouter face à une équipe comme le Maroc qui a, elle aussi, perdu son premier match, comme le Cameroun ?
Ce que nous redoutons, c’est que le public doute de son équipe. Nous avons besoin de l’apport de notre public. Je n’ai pas de doute par rapport à notre équipe, par rapport aux qualités de nos joueurs. Nous jouons à domicile et je sais que nos jeunes frères feront le maximum pour donner satisfaction au peuple camerounais. J’ai une tâche très ardue, une responsabilité très grande. Aujourd’hui, nous devons beaucoup plus nous occuper de nous-mêmes que des adversaires.
Allez-vous maintenir le programme de travail qui avait initialement été annoncé ?
Je vais réfléchir, parce que depuis quelques jours, je n’ai presque pas dormi. Il fallait mettre quelque chose en place. Nous avons un match d’entraînement ce soir et ce sera l’occasion de voir nos joueurs, surtout ceux qui sortent de blessures.
Propos recueillis par Madeleine Soppi Kotto (Crtv) et retranscrits par J-B. T.