Il fait partie des joueurs auxquels Otto Pfister a pensé pour injecter du sang neuf à la sélection nationale. Humble et courtois, l’ancien capitaine de Sahel de Maroua, aujourd’hui sociétaire de Ujpest Budapest (Hongrie) savoure sa première convocation, tout en faisant tout pour bousculer l’ordre établi.
Est-ce que vous avez été surpris par votre sélection chez les Lions indomptables ?
Je dirais non parce que l’entraîneur Otto Pfister a été partout en Europe. Quand il est venu en Hongrie, il m’a vu jouer et à la fin du match, nous avons discuté et il m’a dit qu’il allait me convoquer en sélection. Toutefois il m’avait prévenu qu’il faut beaucoup travailler pour avoir une place dans son équipe.
Comment avez-vous trouvé l’ambiance dans le groupe ?
J’ai été agréablement surpris, je pensais trouver des gens distants, des gens méfiants, mais j’ai été surpris. Ils m’ont bien accueilli, me donnant même des conseils, ils me disent que si je suis déterminé et engagé je peux avoir ma chance, ils font tout pour m’encourager, ils sont vraiment gentils les anciens de l’équipe. Je suis vraiment à l’aise dans le groupe comme si j’étais là depuis quelques années.
Après quelques séances d’entraînement, comment trouvez-vous la méthode Otto Pfister ?
Je crois sincèrement que le coach Otto Pfister est un très grand technicien, et même un grand psychologue, c’est une chance d’avoir un homme expérimenté comme lui à la tête de notre équipe nationale, il fait tout pour évacuer le stress surtout chez nous les nouveaux. Le travail est dosé, on s’entraîne deux fois par jour, et même si nous sortons de nos différents championnats, on s’accroche parce que c’est notre travail de jouer au football.
Vous pensez que vous avez votre place sur le côté gauche de cette défense des Lions indomptables ?
Je crois qu’il ne faut pas voir les choses de cette façon, chacun est en train de donner le meilleur de lui-même et à la fin c’est le coach qui décide. Ça se passe de la même manière en club. Il faut travailler parce que porter le maillot des Lions indomptables demande sacrifices et de contraintes.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Yaoundé