Georges Mandjeck fait partie de la jeune garde lancée par Paul Le Guen contre la Tunisie (2-2). Avant leur quart de finale, le sociétaire de Kaiserslautern pense que la sortie des poules devrait les décomplexer face aux Pharaons.
Georges Mandjeck, vous avez été aligné au sein d’une équipe très jeune contre la Tunisie. Ça a dû être une surprise…
Le coach nous avait averti que s’il avait venir 22 joueurs, c’est que chacun d’entre nous pouvait être aligné. Le coach étant un homme de parole, il nous a alignés. C’est vrai que ce n’était pas forcément évident de commencer la compétition dans ces conditions. C’est vrai que j’ai d’abord bloqué mon couloir, et ensuite au fur et à mesure j’ai pu aller vers l’avant.
Vous êtes aligné au poste de latéral en sélection et jouez au milieu de terrain en club. Les repères sont-ils les mêmes ?
On en peut pas dire que ce soient les mêmes. Mais, un jeune joueur doit être polyvalent. Quand le coach sait qu’il peut t’aligner au milieu de terrain ou en défense, c’est un atout. Je le vis comme ça, comme une force pour le collectif.
Là, vous jouez contre l’Egypte, qui ne réussit pas traditionnellement au Cameroun. Alors que vous n’avez pas convaincu depuis le début, quelles peuvent être les ambitions ?
On peut discuter nos performances, mais le plus dur a été fait avec la qualification en quarts de finale. Là, on entre dans une autre phase, le « un but sort ». Celui qui perd la rencontre est éliminé. Il n’y a pas de calcul, on doit gagner la rencontre. On respecte les Egyptiens, mais ça va se jouer sur le terrain.
Sur le plan personnel, cette saison est celle de la confirmation. Vous faites une belle saison en club et vous avez intégré durablement le groupe A des Lions Indomptables…
C’est vrai que la première partie de saison s’est bien passée. Avec Kaiserslautern, nous sommes en tête du championnat (Bundesliga 2) et à ce rythme, nous devrions revenir en Bundesliga. Et depuis le match contre le Togo, j’ai l’honneur d’être appelé en équipe nationale.
Vous appartenez toujours à Stuttgart et on vous sait courtisé. Vous êtes tentés par un nouveau défi ou souhaitez-vous rester à Kaiserslautern où ça se passe bien pour vous ?
On verra en fin de saison. Tout dépend de l’accession ou non du club en Bundesliga. A 21 ans, j’aimerais pouvoir me tester au niveau supérieur. Enfin, pour l’instant, je suis en équipe nationale et nous avons un gros défi avec l’Egypte.
Propos recueillis par Joseph Djomo