Le technicien breton pourrait remplier à la tête des lions indomptables du Cameroun. Une information assez surprenante, relayée par « lequipe », qui contraste avec le bilan peu élogieux de Paul Le Guen à la tête de l’équipe nationale du Cameroun après sa prise de fonction le 25 Juillet 2009.
Les négociations au sommet de la république pour la prolongation du contrat de Paul Le Guen ne laissent que très peu de marge à la fédération Camerounaise de football qui souhaitait choisir en toute quiétude un candidat à la succession de l’ex parisien sur le banc de touche des lions indomptables. Après la débâcle de l’équipe nationale pendant la 19e coupe du monde de football, Iya Mohammed avait d’ailleurs rapidement entrepris des démarches pour trouver un successeur au technicien breton. Dans la lignée, plusieurs entraineurs avaient été contactés. Lauthar Mattäus, sur le conseil Horst Widmann, vice président de Puma, se trouvait au sommet d’une longue liste de postulants. C’était sans compter sur la volonté de la présidence de reconduire le technicien breton.
Entre le marteau et l’enclume
C’est la position qu’occupe actuellement la fédération Camerounaise de football. Comment expliquer au peuple Camerounais que le recrutement de l’ex parisien n’est pas de son ressort malgré son statut d’organe technique du football national ? Comme au commencement le 25 Juillet 2009, Iya Mohammed et ses lieutenants se contenteront d’appliquer la volonté d’Etoudi en organisant la cérémonie de signature du nouveau contrat de Paul Le Guen.
On parle de projet d’avenir
Bâtir une équipe compétitive pour les prochaines échéances serait l’objectif assigné à Paul Le Guen qui, malgré la mémorable série des mauvais résultats (dix matchs sans la moindre victoire, ndlr) aura réussi à tenir tête aux différents clans qui ont, d’après le Minsep, pourri l’ambiance dans le groupe lions indomptables pendant la double campagne CAN/CM 2010. Seul couac, des voix s’élèvent pour décrier la politique de recrutement des entraineurs étrangers qui ne donnent plus le résultat escompté. L’émergence d’une nouvelle vague de nationaux formés dans le moule occidental bénéficie par contre de la sympathie et de l’adhésion populaire. Les noms de François Omam Biyick, Patrick Mboma ou encore de Richard Towa sont régulièrement cités. C’est ce dernier, diplômé DFB/UEFA et professeur de football de la fédération Allemande de football actuellement en charge des moins de 17 ans qui pourrait assister Lauthar Matthäus ou encore Paul Le Guen si leur nomination devenait effective à la tête de l’équipe nationale du Cameroun.
Un nouveau capitaine?
En rendant public le 12 Aout 2009 la décision de Paul Le Guen de faire de Samuel Eto’o fils le nouveau capitaine de l’équipe nationale du Cameroun, Camfoot était venu mettre fin à la rumeur se faisant très bruyante dans la tanière des lions. Contre l’Autriche à Klagenfurt, le goléador devenait le nouveau patron de l’équipe nationale du Cameroun en remplacement l’emblématique Rigobert Song qui aura porté pendant dix ans le brassard.
Si le changement a un goût de surprise, la réalité veut que la passassions de commandement aie été le fruit d’une étroite concertation entre Paul Le Guen et Samuel Eto’o fils qui aurait, d’après nos informations, demandé à être le nouveau capitaine. Pas un hasard si, le 25 Juillet 2009, l’avion transportant le breton pour Yaoundé avait à son bord l’attaquant de l’Inter de Milan.
La récente débâcle en Afrique du sud pendant la 19e coupe du monde de football est venue « mettre au carrefour », suivant une expression populaire, les problèmes d’égo qui ont pourri l’ambiance dans le groupe amené par Samuel Eto’o qui visiblement ne fait pas l’unanimité parmi ses coéquipiers. Des petits clans sont formés, le langage est fourchue, la cassure est visible, les intérêts personnels sont placés en avant et, au détriment du devoir national. Chacun va se jeter le tord, les joueurs vont allumer le coach et le Minsep. Michel Zoah évoquera quant-à lui les haines, les jalousies et les égos surdimensionnés pour justifier l’échec des lions en Afrique du sud.
Le Cameroun souffrirait-il de son capitaine à qui on prête une influence négative ? Le prochain sélectionneur devra prendre ses responsabilités.