Le Japon, une équipe à vocation offensive, mais peu efficace, arrive en Afrique du Sud pour sa quatrième participation consécutive à une Coupe du Monde, et il apparait comme le pays le plus faible de son groupe.
L’entraineur Takeshi Okada est optimiste et pense que son équipe atteindra les demi finales, mais pour cela, ils devront mouiller le maillot dans le groupe E qui compte trois sélections beaucoup plus fortes : le Cameroun, le Danemark et les Pays-Bas.
Les ‘samurais bleus’, âgés entre 22 et 34 ans, voyagent en Afrique du Sud avec des vétérans comme Shunsuke Nakamura, ancien joueur de l’Espanyol et actuel milieu de terrain de Yokohama Marinos, qui n’est pas au meilleur de sa forme après un passage discret en la Liga Espagnole.
Les espoirs de but reposent sur une jeune promesse de Catania: l’attaquant Takayuki Morimoto, 22 ans que l’on surnomme le ‘Ronaldo japonais’ pour son style de jeu, mais qui manque d’expériences des grandes compétitions internationales.
La sélection japonaise est considérée comme une bonne équipe selon les critères asiatiques. Elle fut l’une des premières à se qualifier, et ce de fort belle manière, mais en Afrique du Sud, elle risque d’être affectée par la rigueur physique et technique de ses adversaires.
L’équipe joue dans un style qui se veut spécifiquement japonais, avec des mouvements courts et rapides, une vocation offensive et une organisation relative au milieu de terrain, son point fort.
En plus de Nakamura, l’équipe peut compter sur le milieu de terrain Yasuhito Endo (meilleur joueur asiatique en 2009), Junichi Inamoto, Daisuke Matsui, Makoto Hasebe et le jeune Keisuke Honda, les trois derniers évoluant actuellement dans le football européen.
Mais le véritable point faible de la sélection japonaise est le physique de ses joueurs. Il leur manque de l’envergure, la défense est très peu consistante et ils ne réagissent pas bien en contre-attaque comme le reconnait l’entraineur lui même.
A 53 ans, Okada a pris l’équipe en main en novembre 2007 succédant au bosniaque Ivica Osim qui avait subi une crise cardiaque. L’actuel entraineur de la sélection japonaise est actullement très controversé dans son pays.
Il fut le premier entraineur à qualifier le Japon pour une Coupe du Monde, en France en 1998, où les ‘bleus’ furent éliminés dès le premier tour dans un groupe où l’on retrouvait également l’Argentine, la Croatie et la Jamaïque, sans marquer le moindre but.
Takeshi Okada considère le premier match contre le Cameroun le 14 Juin comme étant vital, en raison du coup psychologique que pourrait signifier une défaite, avant les deux dernières rencontres contre la Hollande (le 19) – la favorite du groupe – et le Danemark (le 24).
La seule surprise de la liste des 23 convoqués a été l’inclusion du portier Yoshikatsu Kawaguchi, qui n’a pas joué toute la saison pour cause de blessure. Lui qui prend part pour la quatrième fois à un Mondial représente pour l’équipe une source de motivation et un symbole d’expérience.
L’historique de la sélection japonaise lors des trois dernières Coupes : deux éliminations au premier tour et une qualification aux huitièmes de finale lorsque le pays accueillait l’événement en 2002 en même temps que la Corée du Sud.
Cette année là, sous les ordres du technicien français Philippe Troussier, le Japon battait la Russie et la Tunisie au premier tour et fit match nul contre la Belgique avant d’être éliminé en huitième par la Turquie 1 – 0.
Traduit du Portugais par Guy everard Mbarga
-Source : Agence Efe