Après la double confrontation de septembre qui marquait les début officiels de Paul Le Guen, Camerounais et Gabonais se retrouvent mercredi à Lubango (17h) dans une rencontre du groupe D, qui pourrait avoir des allures de revanche pour les seconds.
Le tirage au sort a mis de nouveau le Gabon sur la route du Cameroun et Paul Le Guen. Après avoir remporté les deux premières manches, les Camerounais partent logiquement favoris. Pourtant, du côté des Lions Indomptables, on tempère l’enthousiasme. « Il s’agira d’un tout autre match », affirme ainsi Samuel Eto’o, les « Gabonais seront armés d’un esprit de revanche », estime Nicolas Nkoulou. Paul Le Guen, lui voit les bons côtés de ce match à plusieurs épisodes : « c’est une équipe que nous rencontrons pour la troisième fois. Nous la connaissons bien, puisque l’équipe n’a pas changé. Nous devons essayer de conserver cette habitude de victoire. » Victoire, le mot est lâché. Samuel Eto’o et ses partenaires sont venus en Angola pour gagner le trophée et préparer la Coupe du monde. Et une victoire contre le Gabon lancerait positivement la compétition. La préparation, courte (sur une semaine) s’est bien déroulée et s’est terminée par une victoire contre le Kenya (3-1), sans Alexandre Song et Samuel Eto’o ménagés.
Le Gabon ne lâchera rien
Côté gabonais, on ne vient pas en victime expiatoire. Le stage de préparation a donné des garanties à Alain Giresse. La victoire face au Mozambique (2-0) a permis de mesurer la cohérence de son groupe et ses cadres légèrement touchés ont démontré qu’ils étaient en forme. L’arrivée de deux ministres pour le match témoigne de l’importance de l’événement du côté de Libreville et Daniel Cousin, après avoir revu les rencontres en vidéo assure que son ambition est d’aller le plus loin possible. En trois jours, la compétition a permis à des équipes supposées inférieures de faire des résultats. Le Gabon pourra-t-il faire aussi bien que le Burkina Faso, lui aussi battu deux fois en phase éliminatoire, ou le Malawi ? Dans leur tanière de Lubango, les Panthères doivent certainement y penser…
Joseph Djomo