Ils sont nombreux, ceux de la diaspora camerounaise installés en Afrique du Sud à suivre les pas du groupe Cameroun depuis leur arrivée mercredi. Que ce soit seul, en famille ou avec des amis, les camerounais ne veulent rien rater. Ils ne ratent rien de tout ce qui est lié de près ou de loin à l’équipe nationale. Un sourire, un détail, un geste technique, tout est immortalisé.
Madame Eyono
Elle réside en Afrique du Sud depuis douze ans. Pour rien au monde, elle ne voulait rater la première séance ouverte au public. Accompagnée de son mari, professeur d’université et de ses enfants, elle a su donner du ton dans la modeste tribune de la North Lands Primary School de Durban. « Ça fait un grand plaisir de voir les joueurs de mon pays. Nous serons là aux entrainements, nous irons avec les enfants partout les supporter. Je sais que le Cameroun ira loin dans la compétition. » Nous a-t-elle laisser entendre.
Le fan club Eto’o de Durban
Aux côtés des élèves de la North Lands Primary School, il était le plus affectif des tribunes. Thierry Kalongo, son porte parole du jour, va rapidement nous dresser l’organigramme dudit club avant de prédire la victoire finale pour l’équipe du Cameroun. Vêtus de T-shirt portant les images de Samuel Eto’o, les membres d’origine Congolaise seront également invités par les autres médias présents. De sa jovialité et un peu plus à l’aise dans la langue de Molière, Kalongo nous dira par la suite «.. qu’il a été crée il y a cinq ans. Nous avons seulement l’habitude de les voir à télé et aujourd’hui, c’est un grand plaisir de les avoir presque à coté de nous. »
Tchato, l’ami
Quelques joueurs se sont retournés face à ses nombreux appels depuis la tribune. Il s’appelle Tchato Macaire. Ancien sociétaire d’Abam club, il a tenté sans succès d’exporter son talent en Afrique du Sud où il a décidé de résider. Comme plusieurs actuellement en sélection, il a fait les sélections des jeunes de Yaoundé. Brésil minime (au Lycée Bilingue, ndlr) avec Rigobert Song, il serait proche de Carlos Kameni ou encore Jean II Makoun.
Quand on lui parle des derniers matchs amicaux, il répond sèchement: « l’équipe nationale n’a jamais gagné ses matchs amicaux. Lors des tournois importants, ils font la différence et je sais qu’ici en afrique du sud ils vont s’en sortir. »
Stephen Sunou, à Durban