Les Lions indomptables du Cameroun étaient face à la presse jeudi matin dans la salle des conférences de l’hôtel Serra Da Chela. Il était question pour les joueurs et entraineurs de la sélection nationale de rassurer les fans avant le match de jeudi. Ce sera la douzième confrontation entre les deux équipes. Samuel Eto’o en a profité pour ramener sur terre une journaliste angolaise qui voulait le comparer à Flavio, la star Angolaise.
Pour cette autre conférence de presse, le sélectionneur national a décidé de changer le panel. En dehors de Samuel Eto’o le capitaine des troupes qui est toujours là, cette fois Aurélien Chedjou, entré en cours de jeu contre la Zambie, était présent tout comme Idrissou Mohamadou, qui avait marqué le but de la victoire dimanche dernier.
Les journalistes présents se sont empressés de demander au capitaine Samuel Eto’o son état de santé. La réponse du numéro 9 des Lions indomptables est sans ambages. « La rumeur a fait de moi un blessé grave qui ne va pas jouer. C’est faux, je vais jouer. J’ai fait les entrainements avec mes camarades hier et tout à l’heure je vais m’entrainer« .
A la question de savoir pourquoi il était nerveux lors de la conférence de presse après le match contre la Zambie, il aura cette réponse : » Je n’étais pas nerveux, mais mécontent. Je préfère qu’on dise que Samuel Eto’o a mal joué que de dire qu’on a bénéficié d’un coup de pouce de l’arbitre. Cela est frustrant, ce d’autant plus que ça vient d’un journaliste Camerounais. En nous manquant de respect, vous violez le pacte qui existe entre nous. L’intérêt du Cameroun c’est qu’on gagne cette Coupe d’Afrique des nations « .
Samuel Eto’o faisait allusion à un article paru dans un quotidien Camerounais mercredi matin et qui stipulait que le Cameroun a bénéficié du coup de pouce de l’arbitre pour venir à bout de la Zambie.
Le sélectionneur national a bien voulu rassurer les fans des Lions indomptables qui ont vécu le dernier match sous une émotion insoutenable.
» Ce match contre la Tunisie sera moins compliqué que lors des deux premiers matches. La compétition ne vient que de commencer. On a observé les deux sorties de la Tunisie. Nous avons des vidéos aussi. C’est une bonne équipe qui a beaucoup de qualité, mais nous allons nous donner les moyens pour remporter la rencontre« .
Samuel Eto’o est allé dans le même sens que son entraineur: « Impossible n’est pas camerounais, le match de demain ne sera pas difficile comme celui contre la Zambie, même s’il ne sera pas très facile non plus. Nous avons besoin de tous notamment la presse pour gagner ce match« .
Les journalistes se sont intéressés également au secteur défensif de l’équipe du Cameroun, un compartiment qui suscite depuis le match des de dimanche moult commentaires. Le coach des Lions est resté très évasif sur la question:
« Parlant de la charnière défensive, je continue d’observer et demain vous saurez qui sont les joueurs qui seront alignés en défense. Je respecte votre travail, et surtout vos critiques et propositions, mais c’est moi qui décide« .
Parlant de respect, Samuel Eto’o le goleador Camerounais a remis les choses en ordre à la question d’une journaliste angolaise qui voulait savoir pourquoi Eto’o n’a inscrit qu’un seul but en deux matches, alors que Flavio la star angolaise est déjà à trois réalisations. » Un but en deux matches, je crois que la moyenne est bonne pour un attaquant. Je suis content pour Flavio qui fait de très bonne chose pour votre pays lors de cette Can, mais comme ont dit en Afrique, les moutons marchent ensemble mais n’ont pas le même prix « .
La rencontre de demain sera déterminante pour la qualification, la victoire étant impérative. Même si le nul, avec le résultat de l’autre confrontation peut aussi faire l’affaire, Paul Le GUEN ne veut pas prendre de risque. » J’attends mieux de l’équipe, parce qu’elle a montrée dans un passé récent qu’on peut faire mieux. Il faut jouer demain pour gagner et non penser qu’un 0-0 peut nous qualifier. Je sais ce que cette équipe représente pour les Camerounais. Nous allons donner le maximum « .
Guy Nsigué à Lubango (Angola)