Entré en jeu contre la Zambie, le milieu de terrain des Lions indomptables reste optimiste pour la suite de la compétition, et reconnaît l’émergence de nouvelles nations de football comme le Gabon, le Malawi… Des pays qui viennent quelque peu bousculer la hiérarchie continentale.
Après la défaite face au Gabon, la victoire difficile, sur la Zambie vous a t-elle totalement rassuré?
Rassuré, je n’en sais encore rien pour le moment. Par contre, quand on analyse la performance de certaines équipes dans cette coupe d’Afrique, comme le Malawi qui bât l’Algérie, 3 buts à 0, on se dit qu’il n’y a plus de petites équipes à la Can. Donc, dire qu’on est rassuré, pas du tout. Chaque match à sa réalité et nous permet de gommer nos erreurs, pour mieux aborder la prochaine rencontre. Je suis confiant pour la suite de la compétition. On a un très bon groupe pour jouer le titre. Surtout quand vous gagnez, l’ambiance est meilleure.
Après six victoires d’affilée pendant les éliminatoires (2 fois contre le Gabon, le Togo, le Maroc, et en amical contre l’Autriche et le Kenya), le Cameroun peine à la Can, pourquoi?
Personnellement, je n’en sais rien. Mais, je suis confiant pour la suite de la compétition. Je ne suis pas inquiet, très franchement. En faisant les choses comme il se doit, en écoutant et en appliquant les consignes de l’entraîneur, la machine va reprendre. Nous sommes un peu plus concentrés aujourd’hui. L’ambiance est bonne. On a fait un faux-pas la semaine dernière, ce n’est pas pour cela qu’on doit se replier sur nous-mêmes, c’est un match de football. Par la suite, nous nous sommes bien repris.
Comment avait réagit Paul Le Guen après votre défaite face au Gabon?
Le coach avait été clair après le premier match. Il nous avait dit qu’il ne faut pas que le faux-pas contre le Gabon se reproduise. Il fallait surtout éviter des attitudes négatives dans le groupe, faire en sorte que l’équipe reste soudée pendant cette période difficile. Pour l’entraîneur, il fallait vite oublier et repartir de l’avant. On a peut-être tous une responsabilité dans ce qui est arrivé, mais l’équipe regorge de nombreuses individualités et il ne fallait pas baisser les bras devant la première difficulté. On s’est dit qu’on allait tout mettre en oeuvre pour aller le plus possible.
Propos recueillis par Jean Robert Frédéric Fouda, envoyé spécial à Lubango (Angola)