Un but au foot vient généralement après onze tirs cadrés. C’est une statistique globale, évidemment, et elle vaut ce qu’elle vaut. Mais elle repose sur des observations solides. Certes on voit aisément des équipes marquer deux buts sur deux tirs cadrés, mais la plupart du temps, on compte entre quatre et six tirs cadrés par match et aucun but ou, oui, bien sûr, deux ou trois. C’est un trait du football. On n’est pas censé marquer huit buts au cours d’un match de football bien joué.
Et personne ne s’y attend, ni les spectateurs ni encore moins les encadreurs. Chaque fois qu’il y a surabondance de buts, il y a nécessairement maldonne quelque part. Non seulement elle nuit au spectacle, mais elle met toujours au grand jour les carences et les compétences des joueurs et de l’encadrement. Le match d’ouverture de la CAN angolaise restera dans les mémoires pour les mauvaises raisons. Dieu merci, pour nous spectateurs, la Première dame angolaise a les cheveux les plus soyeux du monde et les dents les plus blanches de la planète.
Rapatriement des Éperviers
Rien à dire vraiment à cet égard. Sauf quand même qu’il paraît de plus en plus que le blâme de la CAF à l’égard du Togo, et sans doute aussi le peu d’empressement qu’auraient marqué M. Hayatou et les pouvoirs publics angolais à prendre langue avec les autorités togolaises, sont les principaux facteurs qui expliquent le forfait togolais. Il y a eu des morts innocentes, et tout le reste semble insignifiant.