À 10 semaines du début effectif de la prochaine coupe d’Afrique des nations qui se déroulera du 20 Janvier au 10 Février dans l’ancienne Gold Coast, la rédaction de Camfoot revient sur les lions indomptables de la qualification. Aujourd’hui, nous nous attardons sur les attaquants qui ont fait partie de la campagne.
Le retour payant de Mohamadou Idrissou Après une longue traversée du désert marquée par des blessures à répétitions au genou et des problèmes personnels, « Mo » a su exploiter le peu de temps de jeu qui lui a été accordé lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations. Avec un total de 4 buts inscrits, l’attaquant du MSV Duisburg (Allemagne) est le meilleur canonnier de toute la campagne. Arrivé en équipe nationale sous le règne de Wilfried Schäfer, Mohamadou Idrissou est l’une des principales révélations de la Coupe des confédérations 2003 disputée en France. Sa rapidité et sa combativité sur le côté gauche ne vont laisser personne indifférent. Lui qui, sur les balles arrêtés fait la différence avec sa taille. Depuis sa renaissance au MSV Duisburg, club qu’il a aidé à retrouver l’élite, « Mo » a montré qu’il était devenu un attaquant complet. Son rendement en équipe nationale comme en club fait de lui un joueur constant, mature et totalement épanoui.
La confiance retrouvée d’Achille Webo
« L’homme d’Abidjan », « l’homme providentiel » ou encore « le sauveur » sont des noms portés par Achille Webo juste avant le début de la coupe d’Afrique des nations 2006 déroulée en Egypte. Une CAN qui n’aura pas été celle de l’ancien sociétaire d’Osasuna. Attendu comme l’un des principaux favoris pour le titre de soulier d’or, son rendement en dent de scie n’aura pas été à l’image de son potentiel. Conscient de cette situation, Webo devait réagir en rebondissant lors des éliminatoires. C’est ce qu’il a fait le 08 Octobre 2006 au stade Omnisport de Yaoundé en inscrivant à la 32e minute l’un des trois buts Camerounais contre la Guinée Equatoriale. Cinq mois plus tard, le 25 Mars 2007 exactement, Webo refait parler de lui en inscrivant un doubler (12e, 24e) contre le Libéria à Yaoundé. Une performance qui lui redonne de la confiance d’autant plus qu’avec un total de 3 buts, il devient le deuxième meilleur buteur Camerounais des éliminatoires. Arrivé en Espagne en 2002 en provenance du Nacional de Montevideo en Uruguay, il a joué 114 matches et inscrit 20 buts, soit une faible moyenne de 5 buts par saison. Un faible temps de jeu à Pampelune qui l’oblige à changer de cap et rejoindre Majorque où il se montre très percutant pendant la préparation. Le match contre le Bayern de Munich en est un exemple. Malheureusement, une blessure contractée en fin Août l’oblige déclarer forfait pour 3 mois. L’expérimenté Guy Armand Feutchine Avec Geremi Njitap, Feutchine a animé le côté droit des lions indomptables pendant les matchs de qualifications. Une aile porteuse de danger chez l’adversaire quand on jette un coup d’œil dans les statiques. Discret, le sociétaire de St-Gall (Suisse) reste l’un des joueurs les plus expérimentés de l’équipe nationale du Cameroun. Utilisé d’abord comme joker de luxe, Feutchine va conquérir au fil du temps une place de choix dans le dispositif offensifs des lions. Son entrée contre la Côte d’Ivoire à Yaoundé pendant les éliminatoires de la coupe du monde va par exemple permettre au Cameroun de revenir dans la compétition. C’est encore lui qui ouvre le bal lors de la campagne de qualification pour la prochaine coupe d’Afrique des nations en inscrivant le tout premier but du Cameroun au Rwanda. Avec deux passes décisives et deux buts inscrits dont un marqué le 03 Septembre 2006 à Kigali, le St gallois est le troisième attaquant prolifique de ses éliminatoires. Joueur de couloir, il a su bénéficier jusqu’ici des soutiens de Schäfer, Artur Jorge, Arie Haan et de Jules Nyongha qui lui ont fait confiance à chaque fois. Une confiance qui lui permettre de se distinguer à Garoua où il est aux côtés de Geremi l’homme du match contre le Rwanda. Contre le Togo (en amical) à Lomé c’est lui qui nous évite une humiliation en marquant le deuxième but Camerounais. Les autres attaquants :-Joseph Désiré Job : Après un retour très remarqué en France, l’ancien grand espoir du football Camerounais n’a pas tiré son épingle du jeu. Hésitant pour son retour en sélection après avoir été écarté sans motif apparent, Job n’a pas complètement été en confiance lors des deux derniers matchs de qualification. Pourtant, il joue un grand rôle pendant les éliminatoires de la coupe du monde. -Samuel Eto’o fils : Le rendement de l’attaquant vedette du FC Barcelone est à l’image de sa saison 2006-2007 marqué par une blessure qui va l’éloigner pendant longtemps des stades. Après une très belle CAN, Eto’o fils ne pourra pas être avec ses camarades pendant toute l’expédition. Ses quelques rares apparitions sont remarquables. Au Rwanda, même s’il ne marque pas, l’histoire retiendra que sa présence sur le terrain aurait paralysé les défenseurs Rwandais. Dès son retour à la compétition le « 9 » va inscrire un but (son unique but des éliminatoires) au Libéria avant de se mettre à la disposition de son club qui disputait le titre. -Douala Mbella : Sa présence quasi assidue sur le banc de touche de Portsmouth (Angleterre) lui aura coûté un peu de son efficacité. Rappelé par Jules Nyongha, « doudou » n’a pas montré son meilleur côté qui faisait de lui un joueur clé du Sporting. Avec son transfert à Saint Etienne, il retrouve progressivement ses sensations. -Meyong Zé :Appelé pour palier les absences de Webo et Eto’o, l’ancien champion Olympique sortira par la petite porte ; pour une histoire d’indiscipline. Stephen Sunou
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