Personne ne l’imaginait titulaire au milieu de terrain pour le premier match des Lions indomptables
à la CAN 2006. Mauvaise lecture, car Ngom Komè,
fils de Ngom Passam, a non seulement débuté, mais s’est bien débrouillé samedi soir contre les Angolais au stade militaire du Caire. Après la séance de décrassage de l’équipe nationale ce dimanche matin, Daniel Ngom Komè indique sa détermination et celle de ses coéquipiers à gagner tous les matches de la compétition.
Camfoot.com: Comment avez-vous apprécié la rencontre, samedi soir?
Daniel Ngom Kome: C’est toujours important de commencer avec une victoire. Maintenant on prend goût du tournoi au fur et à
mesure.
Camfoot.com: Votre titularisation contre l’Angola vous a-t-elle surpris?
Daniel Ngom Kome: Mais non ! Depuis qu’on a commencé
la préparation, je travaille bien. L’entraîneur m’a
dit avant le match que j’allais commencer. Il
m’a fait confiance. Je pense avoir pu bien lui
rendre cette confiance. Je crois que ça va continuer ainsi pour moi et pour l’équipe du Cameroun.
Camfoot.com: Le registre dans lequel vous avez
évolué était-il le bon?
Daniel Ngom Kome: Bien sûr. Au départ, j’ai eu des
difficultés et je perdais les ballons. Puis après,
j’ai retrouvé le rythme, le jeu qui est le mien. Cela
fait du bien pour l’équipe et pour moi, car j’étais
dans mon assiette. Et comme je l’ai dit tout à
l’heure, je pense que ça va continuer comme ça.
Camfoot.com: Quel jugement technique pouvez faire du
jeu développé par vous et vos coéquipiers ?
Daniel Ngom Kome: [Hésite]…L’équipe a été bonne dans
l’ensemble. Il y a eu des moments de jeu. C’est normal
qu’il y ait par moment des passages à vide. Ça
arrive. Puis on s’est remis, surtout en deuxième
mi-temps, puisque on a joué beaucoup plus resserrés.
Et le résultat a été là.
Camfoot.com: Vous avez certainement déjà la tête à la
deuxième journée…
Daniel Ngom Kome: (sourire) On va essayer de gagner
encore le match, parce que nous sommes venus ici pour
gagner tous les matches. Entre nous les joueurs, nous
sommes donnés comme défi de le faire. Il faut déjà
gagner, se qualifier et essayer d’aborder la
compétition plus tranquillement.
Propos recueillis par Kisito NGALAMOU, au Caire