L’oncle de la première dame du Cameroun, un certain R. B a été séquestré à l’hôtel Sheraton Royal Garden du quartier Giza, où résidait le ministre Mbarga Mboa, pour une histoire de cinq cents mille francs CFA.
En effet, l’oncle de madame Chantal Biya qui comptait parmi les invités du ministre Mbarga Mboa était logé dans le même hôtel que le patron des sports. Dans le contrat, il était question selon les cadres du Minsep que nous avons rencontrés, que le ministère logeait les invités, et les autres charges, notamment, la nutrition, le déplacement, la communication étaient supportées par leur porte-monnaie. R.B. a donc régulièrement mangé dans cet hôtel et a utilisé de temps en temps le téléphone. Tout ceci a été facturé à 500.000frs. Hier alors qu’il s’apprêtait à regagner le Cameroun, il a été séquestré au niveau de la réception où on lui demandait de régler la note. Il a dû attendre plusieurs heures, cloué sur place, pour qu’un cadre du ministère ne vienne prendre l’engagement de payer cette somme. L’honorable Bilé Bidjang, lui aussi confronté à ces mêmes difficultés, à dû payer de ses poches plus de 500 milles pour obtenir le droit de quitter l’hôtel.
Jean René Atangana Mballa a finalement reçu 15 millions représentant les primes de participation à la Can, comme chaque joueur de l’équipe nationale. En effet, Jean René Atangana Mballa et Iya Mohammed, respectivement premier vice-président et président de
la Fecafoot, membres de la délégation officielle ici au Caire avaient été mis à la touche lors de la distribution des primes de participation, pour la simple raison que le ministre des Sports avait
finalement découvert que pour le match amical de Bilbao, la Fecafoot par l’entremise de certains membres avait enterré de fortes sommes d’argent. Après l’élimination des Lions, samedi dernier, le premier vice-président de la Fecafoot s’est insurgé contre cet état de chose. Il a dit ne pas comprendre pourquoi, il est pénalisé pour une affaire qu’il ne connaît pas. En
réalité, seuls deux membres de la Fecafoot ont profité du pactole de Bilbao.
Guy Nsigué au Caire