Le ministre des sports et de l’éducation physique lève un voile sur l’organisation de la délégation camerounaise.
Vous avez délivré un message du Chef de l’Etat l’autre jour aux Lions indomptables, peut-on en connaître la teneur ?
Vous savez en mission au Ghana. Et c’est le président de la République son Excellence Paul Biya qui nous met en mission. Et il est donc normal que le premier sportif camerounais félicite les Lions pour leur brillante qualification pour les demi-finales et encourager les joueurs à braver les obstacles à venir. Les joueurs sont contents de cette motivation qui vient du premier camerounais et tout le monde est conscient que la suite du rêve commence contre le Ghana.
Comment voyez-vous le match Cameroun-Ghana ?
Ce sera un match très difficile que ce soit pour le Ghana ou pour le Cameroun, rien ne sera facile. C’est un match qui se hors du stade et dans les stades. La pression est perceptible partout. Mais j’ai la conviction que la pression est davantage dans le camp des ghanéens que celui du Cameroun. J’entends un peu partout les gens dire que la finale va se jouer entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, mais je dis qu’il faut que les gens n’oublient pas le Cameroun. Le Lion n’a pas encore dit son dernier mot.
Quels sont les objectifs que vous avez assignés au coach Otto Pfister ?
Mais le jour où on paraphait le contrat, je lui ai dit qu’on voulait la victoire. On n’est pas venu au Ghana en villégiature, sinon, on restait au pays. On est là pour la victoire finale et le coach le sait.
Comment trouver-vous l’organisation de la CAN ?
Tout le monde trouve qu’il y a beaucoup de choses à redire dans cette organisation. On comprend que le comité d’organisation est toujours sous pression. C’est déplorable mais ne dramatisons rien. Bon, pour l’instant, on réussit à surmonter ces pressions pour nous concentrer sur notre match.
Psychologiquement, comment trouvez-vous les Lions ?
Les Lions sont psychologiquement très forts. Surtout après le message du chef de l’Etat, les gars sont très forts mentalement.
Avez-vous pris des dispositions pour que les huit tonnes de nourritures qui étaient à Tamale soient transférées à Accra ? Si oui, comment elle-t-elle gérée ?
Vous savez, chaque pays a son habitude alimentaire. Et lorsque vous mangez la même chose pendant deux semaines, tu finis par être dégoûté. C’est la raison pour laquelle les joueurs ont posé les doléances et le chef de l’Etat et son épouse ont pris des dispositions pour que la nourriture du pays nous arrive et tout le monde est content. Je crois que c’est une motivation supplémentaire pour gagner le match contre le Ghana.
Propos recueillis par Eric Roland Kongou, à Accra