Auteur du but Camerounais de la délivrance en demi finale face au Ghana pays hôte de la CAN, celui que l’on surnomme le « cerveau » signe un retour fracassant au premier plan après avoir un temps disparu.
10 minutes, c’est le temps qu’il a fallu à Alain Nkong pour trouver la solution de l’équation ghanéenne. Entré à la 61ème minute de jeu, le « cerveau » hérite d’une passe d’Eto’o sur une contre attaque à la 71ème minute. Son sang froid devant le but et sa clairvoyance font le reste, pour la plus grande joie des Camerounais. Le premier moment d’euphorie passé, ce que les téléspectateurs ont cherché à savoir, c’est qui a marqué le but. « C’est Eto’o ? Non. Nkong » « Qui c’est celui là ? » se demandaient certains. Ce nom est en effet peu connu pour ceux qui suivent les matchs des Lions à la télé. Très peu savent, que Alain Nkong n’est pas un nouveau venu au sein des Lions indomptables. Il y a en effet fait un passage éclair il y a sept ans. Depuis cette époque, l’ex sociétaire de Canon de Yaoundé a roulé sa bosse un peu partout, écumant différent championnat et accumulant de l’expérience.
Sociétaire de l’Atlante de Cancun au Mexique, Alain Mosely Nkong a contribué à remporter le doublé coupe/championnat, inscrivant au passage sept buts dans la saison. Depuis son départ du Canon de Yaoundé, « Cerveau » comme l’appelle affectueusement ses fans s’est comporté en véritable globe trotter. Arrivé en Europe par un club de deuxième division du Portugal, Sport club de Freamunde, il y a évolué pendant deux saisons avant de déposer ses valises en Uruguay au Nacional club de Montevideo. Un club qui a également vu passer ses compatriotes Achille Webo et Benoît Angbwa. De retour en Europe, il pose ses valises à l’Union Deportivo de Las Palmas. Après deux saisons passées dans ce club de deuxième division espagnole, il choisit le Soccer et les Colorado Rapid (Usa).
Aujourd’hui fort de ses bonnes prestations en club, et de celle durant la CAN malgré son maigre temps de jeu, Nkong aspire à voir de nouveau ailleurs si de bonnes opportunités se présentent à lui. Nul doute qu’elles ne manqueront pas à l’issue de la CAN. En tout cas, nul doute que le « cerveau » s’est implanté dans le cœur des supporters camerounais, comme le prouvent les chants à son effigie entonnée dans les rues de la capitale au soir de la victoire en demi finale.
Extraits vidéo en club