Avec des pays comme la Côte d’Ivoire, le Togo, l’Angola et le Ghana qui participaient pour la première fois à une phase finale d’une Coupe du monde, il se posait déjà la question de la représentativité de l’Afrique à cette compétition d’envergure.
L’on se demandait de quoi ces bleus seraient capables, à ce rendez-vous planétaire. Après deux matches, le constat est net : La Côte d’Ivoire, le Togo sont déjà éliminés, le Ghana joue sa dernière carte demain face aux Etats-Unis, l’Angola, son va-tout aujourd’hui devant l’Iran. Quant à la Tunisie qui avait suscité beaucoup d’espoir comme le Ghana, elle effectue sa dernière sortie décisive vendredi face à l’Ukraine. Sur cinq pays, deux sont déjà hors course et trois en ballottage plutôt ou défavorable.
Un bilan partiel des representants du continent noir qui n’a pas laissé indifférent Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF) qui a livré son sentiment et fait une mise au point importante dans les colonnes du quotidien français le Figaro : «Sur 53 pays de la CAF, une quinzaine possède le niveau pour se qualifier à un Mondial. C’est pourquoi les équipes changent continuellement. Il y a quatre nouveaux sur les cinq. C’est un nivellement vers le haut. Concernant le quota des équipes africaines, tout peut basculer. Si les équipes africaines sont balayées dès le premier tour, il n’est pas exclu que la FIFA demande à baisser le quota. Avant deux pays africains seulement disputaient la phase finale et disparaissaient très vite. Aujourd’hui avec cinq équipes, on existe mieux. Avec huit formations, on arriverait plus facilement en demi-finale », a souligné le patron du football africain. On le voit, l’Afrique aura plus de représentants à la prochaine Coupe du monde en Afrique du Sud si le Ghana, la Tunisie et l’Angola ne tombent pas aussi tôt que la Côte d’Ivoire et le Togo. Toute l’Afrique retient son souffle.
Tibet Kipré