Faudra t-il rappeler les cortèges d’insultes publiques, répétées, impunies, subventionnées, accablant les Antillais, simples assistés et parasites de la richesse blanche de France, les «inintégrables» noirs venus d’Afrique «violents», leurs cultures pauvres, impropres à l’idéal égalitariste républicain, leur paresse, … autan de vulgates devenues le prêt-à-se-faire-mousser du vulgum pecus politique, visible parce que énarco-leucoderme?
Ces gens inclassables à qui on devrait parler «comme à des gens intelligents», accusés hier encore de refuser le travail pour se réfugier dans des concurrences mémorielles et s’imaginer une dette que personne n’a contracté à leur endroit,
Ces gens innommables sommés par un fils d’immigrés de race élue d’aimer la France race pure ou de la quitter,
Ces gens dont mère mansuétude ne sait trop que faire si ce n’est le privilège de l’humiliation, les vociférantes scansions de communautarisme, les attaques en règle contre des langues bamboula incompatibles avec l’équilibre socio-psychologique du Français modèle type, idiomes prédisposant à la violence et rendant même salutaire une détection dès l’enfance des tendances à la déviance !,
Ces lointains de toujours, nés en France ou qu’importe l’enfer, que la plus grande charité chrétienne ne saurait mieux passer sous la férule du mépris, de la morgue des partis politiques sourds à la diversité ethnique, déchaînés à laver plus blanc que neige,
Ces immigrés sans-papiers, choisis ou subis, leurs Bac+10 en poches, fidèles ouvriers ou veilleurs de nuits, craignant pour leurs postes plus que pour la prunelle de leurs yeux,
Ces colonisés positifs qui cinquante ans de statu quo plus tard n’ont pas compris les bienfaits des tortures, des sévices, massacres et surtout du détournement des trajectoires politiques de centaines de millions d’âmes grâce à des classes dirigeantes imposées baïonnettes à la main,
Ces Black-Black-Black de l’équipe de France, décrits comme la risée de l’Europe par quelque bêtisier ambulant à vernis philosophique pour peu que l’on n’y regarde guère, tenus en joue par les proférations d’un Nouvel antisémitisme des banlieues, misérables racailles des ratonnades anti-blancs,
Ces tirés au fusil à canon scié qui ne feront pas la une des grands journaux et ne provoqueront pas de traumatisme politique comme les fausses agressions de RER,
Ces indigènes de la république, indécrottables étrangers à la terre de leur naissance et existence,
Eh bien ce sont eux, en grande partie, qui offrent à des millions de Français le bonheur incommensurable d’être fiers de leur nation, de se sentir soudés derrière une commune patrie, ce sont eux les artisans d’une France de terrain qui gagne … Comme leurs ancêtres en 1914-18, en 1939-45.
A quelques mois de l’élection présidentielle le signe des temps parait s’inscrire au fronton d’une nation dont les élites obtuses et endogamiques jusqu’au ridicule, perdent le sens des réalités. On en connaît qui doivent perdre le sommeil et la latin de ces victoires entachées de Noirs, … mais c’est comme ça !
Akam Akamayong