Face à la France, une équipe que le Portugal n’a plus battue depuis 30 ans, Luiz Felipe Scolari place ses joueurs en outsiders de la demi-finale mais reste confiant sur la capacité de ses joueurs à «se surpasser» pour le «match le plus difficile du tournoi»: «Je peux même penser que la finale, si on y va, ne sera pas aussi difficile», a-t-il surenchéri.
«Big Phil» a multiplié les éloges à l’égard des Bleus mardi : «Ils font un travail formidable. On sait que les Français sont bien organisés, ont de la qualité, sont bons dans le jeu aérien, ont une bonne synchronisation de leurs mouvements d’équipe, sans oublier leur potentiel technique fantastique. Dans les équipes en demi-finales de ce Mondial, la France semble être la mieux préparée des quatre équipes.»
Le patron de la Selecçao a aussi reconnu que le passé des duels entre les deux équipes donnait un plus aux hommes de Raymond Domenech : «C’est vrai que c’est un avantage psychologique pour les Français. Ils ont l’histoire pour eux, la psychologie est un aspect à travailler avant ce match. Mais il y a toujours un moyen de changer le cours de l’histoire. On a la possibilité de se surpasser encore une fois.»
Scolari a nié le caractère violent de son équipe, malgré les nombreux incidents qui ont émaillé ses derniers matches contre les Pays-Bas puis l’Angleterre : «Ca fait trois ans et demi que je suis à la tête de cette sélection et nous n’avons pris que deux cartons rouges (face aux Pays-Bas en 8e de finale). Est-ce que la France en a pris moins?».