Je ne débuterais pas ma chronique en repétant après Epallè tel que vue dans le documentaire Indomptables quel est le vrai Lion en Afrique. Je dirais qu’il en existe un seul et seuls les Lions Indomptables du Cameroun ont indiscutablement démontrés être de réels prédateurs carnivores, les autres par ricochet pouvant être assimilés à des herbivores. Affamés en permanence, ils tenteront de passer du prestige à la gloire à en Janvier prochain dans les oasis Tunisien. Cet état d’esprit et ses succès accumulés ont fait d’eux les animaux du siècle.
Derrière cet arbre rayonnant, se cache une forêt dense et obscure peuplée par une espèce rare qui trouble le bon équilibre qui devrait exister dans ce biotope. Vous avez compris, il s’agit bien de l’administration autour des quadruples champions d’Afrique.
Il est devenu impossible de parler du football Camerounais sans faire allusion à cette administration qui a réussi à exporter sa gestion approximative et calamiteuse (piteuse) et à faire pour une fois l’unanimité pour son manque de foi dans la sélection.
Sont-ils plutôt incompétents ou irresponsables? Nous pouvons en disserter longtemps, tant la limite entre ces deux adjectifs est mince dans ce cas.
Cet imbroglio cautionné par les plus hautes instances camerounaises a amené le pays des lions carnivores dans une situation catastrophique. La différence entre le Cameroun et ses voisins (sans aucune prétention) est que le premier est l’équipe africaine du siècle, alors que tous ont des installations sportives dignes de la préhistoire. Keith Cooper porte-parole de la FIFA déclarait je cite « qu’avec le Cameroun, on peut toujours s’attendre à quelque chose de différent, pas seulement concernant les maillots d’ailleurs. » Une alternative heureuse pour remédier à cette situation et c’est la tendance à l’heure actuelle serait que les footballeurs s’impliquent d’avantage dans le développement des structures locales.
FOE le visionnaire.
Au-delà de la dimension humaine, on pouvait déceler dans son quotidien la sagesse d’un homme rigoureux et appliqué. Il ne s’agit pas pour moi de rappeler toutes les responsabilités familiales et sociales de l’homme. Il s’agit en fait de parler de son complexe sportif et de ses visions sur le sport au Cameroun.
Big Vivi avait compris qu’investir dans le sport peut être un facteur de développement et d’épanouissement d’une jeunesse meurtrie et sacrifiée par une administration moribonde, source de division.
Avoir un complexe sportif c’est donner du travail en amont et en aval à de nombreux camerounais. Avoir un complexe sportif c’est participer à la formation des jeunes qui gagneraient convenablement leurs vies tout en donnant espoir à ce jeunes qui ne rêvent qu’à suivre les traces de leurs aînés qui jouent dans des clubs prestigieux.
Avis donc aux lions qui sont désormais réputés pour leurs virées nocturnes dans les rues de Douala et les milieux mondains de la ville de Paris.
Il est vrai que l’œuvre de l’ancien Lyonnais s’est achevée brutalement un soir de demi finale de la coupe des confédérations et ce jour restera à jamais gravé dans nos mémoires. Espérons donc que, comme Marco, nos stars se mettront au service du développement du Cameroun.
Bonne semaine et à Lundi prochain Inchallah.
Stephen SUNOU
sunou@camfoot.com