Le club du Mbam et Inoubou s’est présenté samedi dernier à Mfou sans licences et ses joueurs n’ont pas pu être identifiés.
Vipère de Ndiki a été battu samedi dernier à Mfou par As Fortuna sur tapis vert. C’était en match comptant pour la 9ème journée du championnat de deuxième division de la ligue régionale de football du Centre.
Le forfait de Vipère de Ndiki n’est pas du fait de son absence au stade municipal de Mfou samedi dernier. L’équipe du Mbam et Inoubou a bien fait le déplacement, mais ses joueurs se sont présentés au contrôle d’usage des officiels d’avant-match sans licences.
Un doigt accusateur est pointé sur le nouvel entraîneur du club, dont le reporter du Jour n’a pas pu avoir le nom, qui a déclaré avoir oublié toutes les licences à Ndiki. Selon le règlement des compétitions de la Fécafoot, en pareille circonstance, le commissaire du match et les arbitres doivent identifier les joueurs par tous les moyens. Chaque joueur doit être identifié à travers sa carte nationale d’identité, et le club paye des frais de caution de 2000 Frs pour chacun, selon le règlement du championnat régional.
Seuls trois joueurs de Vipère de Ndiki ont présenté leurs pièces officielles. De l’autre côté, les joueurs de As Fortuna de Mfou sont passés au contrôle sans problème. Etoundi Messomo, l’arbitre du match, a attendu les 15 minutes réglementaires pour siffler la fin du match. Pendant que As Fortuna jubilait pour sa victoire sur tapis vert, les joueurs de Vipère de Ndiki, la mine serrée, sont allés reprendre place dans leur car, alors que les dirigeants qui les accompagnaient, lançaient des invectives en direction des officiels. Ndele, le commissaire du Match, et Etoundi Messomo n’ont pas cédé à leurs suppliques pour faire jouer le match sans licences. « Comment une équipe peut partir de Ndiki jusqu’à Mfou sans licences et ses joueurs sont sans carte d’identité ? », s’est étonné un spectateur. Pour Roger Noah, le président de As Fortuna, quelque chose se cache derrière cette non présentation, par les joueurs adverses, des cartes d’identité. « Il y a anguille sous roche », pense-t-il, tout en se réjouissant. « Je suis content de profiter des dysfonctionnements dans l’équipe adverse pour prendre trois points sans jouer ».
Achille Chountsa, Le Jour