Le technicien français en charge de l’encadrement technique de l’Union Sportive de Douala, Sébastien Roques est confronté au manque criard d’infrastructures sportives au Cameroun. Il a manifesté son exaspération au terme de la séance d’entrainement de son équipe mardi dernier au stade de la réunification de Douala: « On est obligé de se battre tous les jours pour les créneaux horaires des entrainements. Entre reconnaissance du terrain pour les uns et les priorités des autres clubs (Astres ndlr), on a du mal à obtenir le stade pour nos entrainements ».
« Je pense que ça fait un peu trop. C’est quand même notre terrain et on doit être prioritaire. Nous n’avons pas pu occuper toute la pelouse aujourd’hui pourtant elle nous avait été accordée au départ. Ce n’est pas la première fois que ceci nous arrive. Il y a eu une séance où on nous a enlevé les cages. Le lendemain, on nous a de nouveau enlevé les cages. Le jour d’après, on nous a refait les signes. Il y a quatre clubs à Douala, on peut se partager les problèmes. Je ne suis pas d’accord qu’à chaque fois ce soit toujours Union qui paie les pot-cassés. Je suis gentil, j’aime bien les concessions, mais je ne vais pas laisser que les gens marchent sur Union ! Je défendrai mon club au maximum ».
Par James Kapnang