Auréolée de son titre de vainqueur de la Coupe du Cameroun, la jeune formation du Moungo nourrit de grandes ambitions pour la nouvelle saison qui vient de démarrer. Entre recrutement à « prix d’or » de nouveaux joueurs, rigueur et discipline dans le management et envie de faire flotter les drapeau bleu et or dans des compétitions africaines, Ums de Loum se donne les moyens de sa politique.
« Qui veut aller loin ménage sa monture ». Ce n’est pas à Pierre Kwemo qu’on ira apprendre cet aphorisme. Les réformes engagées par le richissime homme d’affaires à l’effet de hisser le club au summum du professionnalisme doublées des nombreuses réalisations entreprises en ce début de saison, sont là pour le démontrer. Après avoir enrôlé Bangwem Frederico Mbadi, Ums se prépare à présenter à la presse et au public dans les jours qui viennent, une demi-douzaine de nouvelles autres recrues aux états de service convaincants. Une volonté pour le maire de Bafang de parachever l’ambitieux projet dont il en est la tête pensante. Cinq années d’existence seulement et déjà le graal pour le club qui a osé enrôler Pierre Wome Nlend.
Bonne gouvernance et transparence
En effet, l’Ums est née de l’initiative de Pierre Kwemo durant la saison sportive 2010-2011. A sa création, le but est de rassembler la jeunesse sportive dans son fief de Njombé. Le club s’affilie dans la Ligue départementale de 3e division du Moungo et accède en 2e division régionale la même année, sur 24 équipes en lice. La D2 régionale est plus relevée avec 28 clubs au départ, mais cela n’arrête pas Ums de Loum. A l’issue des barrages la jeune formation participe aux interpoules et accède en Mtn elite two lors de la saison 2011-2012. L’ascension en Elite One s’obtient à 5 journées de la fin de la saison 2012-2013. Le projet de l’équipe est ambitieux avec le recrutement de grands joueurs. Elle termine 4e lors de la saison 2013-2014 et manque de peu de jouer la finale de la Coupe du Cameroun, battue par Cotonsport de Garoua au stade des demi-finales.
Ums de Loum revenu à la charge en 2015, prend sa revanche sur Cotonsport, éliminé en 8e de finale. Au cours de cette compétition, elle malmène les clubs du Littoral, puisque Union de Douala, Astres et Botafogo de la même ville passent à la trappe. Et pour boucler la boucle, elle obtient le scalp de Panthère en finale de l’édition 2015. Toutefois, on est loin d’être sorti de l’auberge puisqu’à cette politique visionnaire, il faut ajouter la bonne gouvernance et la transparence dans le fonctionnement ; toutes choses pouvant inciter les entreprises à accompagner l’Ums dans ses activités. Aussi-faut-il penser à l’amélioration des infrastructures, l’encadrement médical des acteurs du jeu, l’amélioration du traitement des joueurs et encadreurs qui sont d’autres chantiers qui préoccupent Ums et dont les dirigeants s’attèlent à y trouver des solutions. On en est encore qu’au stade des perspectives ; il faut songer à passer à l’action.
Christou DOUBENA